13 novembre 2008

Dérisions éthyliques ( encore ?! OUI )

Le crépitement des braises se fait moins violent. Allumeuse sans pareil, elle s’éteins progressivement.
La flamme calmé, les vices et les vertus s’emballent pour enfin laisser place à un menteur alcoolisé, à un esprit simple et fragilement compliqué.

En voilà des lignes qui séparent un hier infidèle d’un aujourd’hui impromptu.

Les basses se sont emparées de l’étage inférieur. Les fumets saccadés de l’accidentée, bel et bien lasse au fond du verre de dégustation nargue les omissions
enflammées de la dame sans clope, et surtout sans feu.

Voilà qui est bien fou.
Se retrouver ici, en le sein même de la salope détériorante, le cœur allumé, mais les yeux éteins ; tourné vers l’impraticable.
Cette même salope qui inspire pourtant en mon tréfonds bien des volontés funestes aux perspectives alcoolémiques.

Je suis encore capable d’aligner les mots sur cette virtuelle page blanche, bel et bien capable d’existence grammaticalement associé à un trop plein « vocabularistique », même décalée.
C’est fou

Un pas en avant vers le lointain ; la nécéssité d'exclusivité m'en fait faire deux en arriere

Angoisses nocturnes, mise entre parenthèse d’une utopie vitale le temps d’un songe.
Si seulement l’état des lieu d’un « déjà vécu » pouvais se résumer aussi bien qu’un bilan sanguin. De catégories en catégories, de pourcentages en pourcentages…

Il semblerait que la maniaquerie dont mon corps s’est depuis peu amouraché ne sache cesser ses avancées funestes. Classer les visages croisés durant ces deux années, mentalement comme picturalement.

Pourquoi maintenant d’ailleurs, pourquoi à deux alors que les dés de la troisième n’ont toujours pas étés lancés ?

C’est pleine de névroses, de classements par pairs et de calculs en outre que j’appréhende le début de la fin.
Début de la dernière année, celle de la Licenciée en Arts Communication Langages et Fin des études supérieures au sein même de l’établissement Carlonnien.
Même parfois tant critiqué, tel le premier amour, on n’oubli en rien « l’univers cité ».

Auteur des dépucelages littéraires et artistiques révélateurs, metteur en scène d’une liberté à l’adulte offerte ; auto critique, découvertes personnelles.
Scénariste de bien des narrations internes ; amitiés sincères, dégoûts profonds et bien plus encore ; la rencontre de Dame altérité, du terme comme de sa définition, et ce de la manière la plus joliment illustrée.

Enchevêtrement de doutes, nostalgies rébarbatives, excuses en tout genre.
La terreur semble être pourtant autre.
L’origine du malaise pisse un affable égocentrisme existentiel ; l’exclusivité.

« Si elle s’en va, qui se souviendra ? »

Balayée tel un cafard curieux se risquant à l’aventure. Peut être ( pour ne pas avoir à dire sûrement )

Et toi mon exutoire, pourquoi nécessite dont-je tant ta conservation après ta rédaction si pour évacuer mes émois uniquement je t’utilise. . .
Probablement afin de préserver le souvenir d’une existence, pour eux comme pour l’alter ego Fritz-Chevalier amnésique.

La disparition physique : terrifiante.
Les maux de l’esprits sembles être les seules flèches directives tournées vers un avenir professionnel épanouissant : apaisement ou guérison par l’écriture de la trace à laisser.
Pouvoir faire perdurer ces histoires que l’on oublies bien trop vite, les miennes comme les leurs, sur des pages qui contrairement à nos esprits et à nos corps sauront résister au temps.

Terreur morbide noyés dans un bourbier d’existentialisme.

Peur d’oublier, peur de l’être.
Tant est il que les corps serrés ne l’ont peut être pas été si innocemment.
Rester gravée à jamais dans les orgasmes passés de ces jeunes éphèbes.
L’amante sais se faire présente à long terme dans l’esprit de l’homme amoureux satisfait.

L’inconscient de la jeune fille a dés lors omis que l’unilatéralité n’existe pas dans ce genre de situation ; de ces deux dernières années resterons aussi les visages crispés par la jouissance du défilé de ses amants.

Elle a oublier que l’amitié est faite d’une longévité bien plus exacerbée que la rencontre de la profondeur d’un vagin et de l’excroissance érectile d’un phallus.

Baiser pour exister et perdurer dans les esprits.

En voilà une belle utopie.
A chier.

A revoir le jour du départ…

« Let’s never stop falling in love »

Susurré par deux enceintes de mauvaise qualité,
L’effet produit ne reflète en rien la bassesse du matériel informatique.
La rythmique pénètre les conduits auditifs.
Elle y coule son impact désinhibiteur pour finalement enlacer les frêles tympans.
Pénétration à l’exquise violence, déchirure de la membrane protectrice.
Dépucelage musical ; les pics jazzy enchantent la jouissance de ma ‘Soul’.

Délectation auditive, répercutions sensitives à la charnélité déstabilisante.
Les notes se font matérielles ; dessinent les contours d’un scénario novice…

La mer d’or se fait ici Océan d’étoile.
Ton absence, quelques instants comblés par la présence de l’astre céleste.
Que du spectacle de cette même lune, dont tous deux pouvons nous délecter, naisse une seule et unique paire de prunelles émerveillées.


Acteur principal de mon rêve éveillé ;
Auteur des fantasmes qui s’y délient, scénariste de mes envies, metteur en scène de mes sentiments les plus fidèles.
Torture viscérale, déperdition sentimentale :


Retour à la normale


L’histoire commence,
on dit que la fin est écrite et le chemin déjà tracé.Je ne veux en aucun cas les connaître.

Début & Fin de la suite

Le corps en instance de jugement, l’esprit noyé dans les méandres du rien ; c’est dans l’abus et l’excès que les capacités rédactionnelles se fanent, chaque nouvelle gorgée plongeant aube et ambitions au sein même d’un affable coma inhibiteur.

L’éthyle fatigue l’enveloppe déshéritée au plus grand plaisir des fuites de pensées du moteur qui, victime d’une ivresse propagandiste, n’en est plus l’officiel générateur ; Plaisir de l’incapacité à la réflexion.
Engourdi, l’esprit espère ne plus avoir à suivre et flirt avec la facticité.

Du rien aux éclats de rire, du tout aux averses de larmes.
Bipolarité incontestable, douleurs tortueuses d’échappées au furtif et amer goût de retour à la réalité.

Violence des lendemains, flous accablants, deuil permanent d’une veille dûment consommée

Soif d’expériences nouvelles, tachée de rouges vins et limpides alcools je me désaltère au comptoir de la cyrose.

Boire à la source de la facilité, l’eau de vie d’une mort fugace et légère.

Faire de ces instants de perdition une réalité permanente

Le retour aux plaisirs simples ;

Parfaitement ré imposable

1 juin 2008

J'en chie, j'en chie et j'en chie

Quelle vulgarité.
Il semblerai que ces temps ci je m'y perde un peu trop .
Trivialité ; à l'écrit comme dans l'oralité de mon quotidien.

Elle cours, elle cours la maladie d'amour.
De 7 à 77 ans parait-il.
Et ça ne se réveille qu'aujourd'hui ?
Encore 48 ans pour en payer les pots cassés.

Que faut il donc que je fasse pour extraire de mes chairs la douleur du raté et du définitivement perdu ?
Rien n'est définitif me direz vous, mais "avec le temps va tout s'en va" et, je lui ai dit de filer.

Il devait poser sa main sur les rondeurs du futur ventre au dessin maternel, il devait faire la fameuse demande et trainer les témoins et la marié jusqu'à l'autel, il devait serrer son corps pour le meilleur et pour le pire, la bercer de sa chaleur, l'étouffer de son amour et recevoir tous les retour.

Rien de plus tragique que cette utilisation du conditionnel, et la condition, parlons en.
"Petit frère veut grandir trop vite", quant à elle, elle veux se la jouer Peter Pan mais sans la ceinture de chasteté.
Hélas, la ceinture, il était conseillé de la garder : elle a mal lu la notice et s’y est perdue.C’est grandie, « dé ceinturée » et privée de l’essence de mon envol que j’ai enfin appris à lire. Trop tard ?!

Le corps et le cœur seuls et définitivement seul car aucune autre personne que celle qui a réveillé le brasier destructeur ne saurai leur suffire une nouvelle fois.

Regardez là, celle qui plaisantait avec grandiloquence du sort des âmes errantes dépourvues de leur seul et unique amour.
Regardez là aujourd’hui ; fanée, dépossédée, misérable.

A ce stade, on appel ça de l’autodérision n’est ce pas ?
C’est grotesque.

Je vous conseille de ne point venir vous frotter aux failles qui déchirent désormais chair cardiaques et raison.
Jamais ; jamais je ne serai capable d’aimer qui que ce soit de la sorte.

J’ai égaré mon futur et ne prendrai aucune roue de secours.
Mon honnêteté dépasse mes engagements. J’aimerai ici pouvoir me mentir à moi-même. Mais je ne l’ai donné qu’une fois.

Je ne le donnerai plus.

3 mai 2008

Divaguations : dans ton fion !

Dites donc voir, un mariage à trois :
Mon orgeuil, ma nostalgie et moi même

Assez experiemental...

Je suis dans le mouv'

29 avril 2008

En pleine production universitaire...

LES MOTS

Ils dessinent ton existence de pornographe

Nierais-tu tes perceptions scandaleuses ?

Imbibé d’images mentales désobligeantes tu noies tes fantasmes dans leur prolifération.

Mais ne t’inquiète pas, laisse toi aller, personne d’autre que toi ne les voit de cette manière :

Entends les hurlements indicibles de la femme violée, la vulve et l’anus ensanglantés, souillée du sperme de son bourreau

Vois la blanche salope chevauchant le vié de l’étalon dominé beuglant ces belles paroles : « t’aime ça ma pute hein »

Transpire les déchirures de la chair d’un enfant trainé par un camion bariolé sur plusieurs kilomètres, la face contre le sol, les gravâts pénétrant ses globes oculaires percés et ses chairs tendrement découpées

Observe le pédophile masturbant son phallus rougissant sur la joue de sa petite proie dénudée

Gardien de ta subjectivité : Tu les a construites.
Elles existent grâce à toi

Créateur d’images pornographiques : te voilà le pornographe

19 avril 2008

'Je ne crois en rien mais mise sur tout' ou 'Crois en tout et ne mise sur rien'...

Me voilà catapultée dans ma campagne profonde, seul lieu d'ailleurs où l'internet me tend les bras... Quelque peu paradoxal.

Une balance à plateau y est arrivée à bon port hier.
Elle pèse le pour et le contre du projet artistique universitaire.
Rouillée, grincante et déréglée elle me fait un petit peu penser à moi aujourd'hui.
Les bras ouverts au présent, l'un penchant plus vers le pessimisme que l'autre, et pourtant un dereglement qui force l'optimisme rouillé à remonter un peu.

Le mécanisme n'est pas complexe et pourtant, il suffit d'un leger défaut metallique et l'équilibre devient instable.
En voici une belle métaphore de 'l'être là'
De la même manière, il en faut actuellement peu au mécanisme de la demoiselle pour perdre l'equilibre et ça fait la profondément chier.

On prone le joue-ci, joue-ca, et au final la balle échappe et les rebonds peuvent se faire assez violents. Le vent en proue plus qu'en poupe, on est dans le saut d'obstacle avec des talons aiguilles. Dyslexie existentielle ?

"Va t'acheter une personnalité"
J'y cours.
Je crois que vais prendre l'offre promotionelle
"Pour deux euros de plus ; 'Ambitions réalisables' offertes ! "

14 avril 2008

'Frêlitude'. Tin et Toon sont assez loins.

Si elle plonge en pleine utopie, on est dans la merde.
Surtout elle.

13 avril 2008

Où en étais-je ? Bonne réponse

Ma plume s'est égarée ces dernier temps. Un peu trop.
L'encre à bavé puis séché doucement sur la pointe lethargique de l'outil.
Distraite, elle avait posé l'ancre au sein même de l'ici et maintenant ; la mauvaise ancre.
Elle en bave en coeur, ne se depêtre plus de ce dit réalisme.

Me voila dans le réarmement.
Bander l'arc, dérider l'arbalette, planter la dague en plein dans les chairs des mots.

Embraquée à même 'Le Cargo'.
Elle se risque à une envolé dangeureuse.
Pilleuse de patrimoine, je m'enhivre à en crever de plaisir, de la monté en puissance de la session acoustique.
Et ces inexpliquables vibrations auditives.
Repercutées dans l'entiereté d'un systeme biologique proprement déssiné en réseaux, elles assimilent, à chacun des pores d'une peau vierge de connaissances suffisantes, un sacré bordel d'une infinité d'orgasmes cutanés.

Inexpliquable... je l'ai déjà dit.

‘ Le Cargo’ à ouvert la danse, c’est maintenant un Roméo et Juliette qui tient la (dé)cad(a)n(s)e.

" Faire le ménage avec le 'Balais' de Prokofiev
Faire l'amour avec Prokofiev et son 'Balais'
Balayer l'amour et le ménage 'Prokofiev' "

Bla, bla, et bla
Tant de railleries qui fatiguent et constipent la simplicité :
Naturel, reviens au galop s'il te plait, et dégage donc pendant que tu y es, à grands coups de sabots, Dame Maladresse.

Ce foutoir méta textuel ‘Prokofievien’ en dit long sur la tournure compliqué que peuvent prendre les choses.
La musique ne coule pas de la même manière selon les situations, et
je préfère les orgasmes cutanés du premier et les plaisirs simples des simples plaisirs.

Ici, dans mon ‘QJ’ stérile de quotidien, j’ai ramené quelques odeurs des jours passés. Ces odeurs qui, si elles ne s’attachaient pas à une situation, à une personne, ou à une idée particulière n’aurait jamais retenu notre attention.
La persistance d’une odeur de lessive sur une écharpe pourtant sale, des mélanges de parfums, des effluves de fraises, des restes de sensations et émotions matérialisées…
Les plaisirs simples des simples plaisirs

J’ai envie de les encercler de mes bras, d’y plonger mes narines à m’en étouffer, de passer de l’ignorance à l’overdose, de risquer d’en vomir de dégout et d’abus.
Je serai capable de m’en contenter, même si tentée par un « con », c’est, pour certaine, à l’origine de leur engendrement que je préfère me tourner... =)
Les odeurs. Ce qui reste. Génératrices d’un tout et née d’un rien.
Les mots, les phrases, les absurdités passent. Les odeurs restent.

‘ Brule ce que tu adore et adore ce que tu as brulé ‘
Je n’ai pas envie de foutre le feu à quoi ou qui que ce soit.
Pas de Pop Art, juste du Pop ; Du rose bonbon et du vert bouteille.

J’y suis. J’y suis bien.
« Les p’tits plaisirs de la vie sur terre, les p’tits plaisirs de la vie mon chère »

25 mars 2008

Marche ! Je cours. Cours ! J'arrête de marcher.

Retour imminent, epsrit dit miné.
La vague a sumergée et submerge à nouveau.

Mais ce n'est plus, ou du moins pas, la même.

Débauches, orgies et démesure.
Je vous impose ma trinité.
Croyance mensuelle pour que, meme dans l'excès, l'abus ne déplaise.

Insouciante de la nouvelle nuit qui tombe ; il est déjà trop tard pour la nouvelle aube qui se lève.
J’ai vu Paris, touché son corps et violé son intimité à toute heure du cycle perturbé.

Echangez moi votre ' Recommence ' contre mon ' J'arrete tout '

Que vos cris de detresse comme vos orgasmes nocturnes viennent mourrir dans mes draps encore propres.

La poitrine laisse à nouveau chuter ses courbes, les pores se libèrent des mousselines étriqués et des résilles etriquables.
Les muscles se délient de leurs etreintes ;

Elle retourne affronter l'autre réalité, celle qui réclame trop mais ne demande pas assez.

Et vous avez bien lu ; l'autre réalité.
Car celle ci existe, belle et bien, cohabite foncièrement.

C'est elle,
la fameuse ;
la part de Catin qui agite la prude salope.

Perversion


Douce crasse

9 mars 2008

Pamphlette ma fille pamphlette. Met tes mouffles et rince toi la tête

" La peur n'évite pas le danger"

Pauvre con.
Laisse moi m'auto flageller en paix

Je gerberai bien un petit pamphlet constructif.
Mais il n'y a plus de vomitifs.

Encore raté.

A trop prévoir elle n'apprécie pas. A trop vouloir apprecier elle prévoit trop. Conasse

Elle apprécierai être une sorte de schizophrène

Parfaitement :
Dédoublement plaisant de la personnalité, division cérébrale et cardiaque.
Une jeune femme pour encaisser les névroses, une autres pour engraisser la cyrhose

Elle apprécierai cessez les névroses, les rituels maniaques à symptomatique routine :
La ré-utilisation des rectos de feuilles de notes soigneusement placés en fin de trieur dans l'optique d'économiser le papier, la mise en fond sonore d'un des navet cinématographique les plus en vogue afin de ne pas risquer d'être dévoré par le néant auditif, les rituels d'harmonisation avec mon monde par la parure et autres préparation matinales, la descente à l'arrêt de bus d'après dans l'idée de passer par la casse boulangerie érigée sur le chemin du retour, l'enclenchement du réveil des heures avant le probable couché qui s'en suivra, la préparation du surplus utilitaire utile à l'aube suivante, les appels obligatoires pour le bon déroulement des relations amicales...

Prévoir.

A trop prévoir, elle ne voit plus.

Elle apprécierai utiliser des feuilles à carreaux vierges et amplement salissables, couper avec les scénarios incroyables, les bijoux et le maquillage, descendre 20 arrêts trop loin et profiter du décors urbains, des pancartes publicitaires et noms de magasins "condescendants", des ruissèlements malodorants, des regards malsains et intrigués, vides ou gais, oublier le bouton ON du Braun, le lendemain et ses probables perspectives pré-dessinées, en finir avec le superficiel : le superflus.

Elle apprécierai.

2 mars 2008

ANTICONSTITUTIONNELLEMENT - Il fallait bien que le mot le plus long touche au constitutionnel, gloire à toi : ANTICON aurait suffit

AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH


Si l'on "autorisait" l'animal humain à hurler sa haine ;
la violence ne serai alors peut être plus qu'une pute noyée, gisante et gonflée par les eaux troubles du fleuve, la putréfaction de ses chairs imbibés, et la décomposition interieure du batard qu'elle emprisonnait en son sein,

et,

dont la seule utilité serait de servir de modèle à un peintre masturbant son pinceau dénonciateur dans sa nouvelle toile représentant la mort d'une Vierge Marie parmi tant d'autres.

Point

29 février 2008

La contrebasse déflore ses sens.

Morne

C'est la main tremblante que je m'attèle à mon devoir d'écriture,
Exulte.

Les situations basculent, la balance penche ; et je penche avec elle.
La contrebasse vomis des frappes caverneuses , les cordes claquent, déchirent et lacèrent l'atmosphère.
Pesant ; Trop pesant.
Les muscles n'en finissent de céder, torturés par la lourdeur de la charge ambiante.

Je ferai bien une fugue.
Un voyage spirituel.
Jouer la vicieuse avec dame ubiquité, la pousser à bout portée par les Callen(driers) Bourg(eois) aux sonorités incroyables.
Mais je suis là, et bien lasse.

Lassée des jeux psychologiques, des fatigues impromptues et des attentes déçues, je coule dans le dérisoire.
Procuration musicale, flou artistique.
Petite joueuse.

Ici et maintenant.

Laissée.
En paix avec eux même, non pas avec "elle sois"

La "Klee" est là.

Elle se fond dans l'abstraction du tableau, dans l'interpénétration des formes, les théories artistiques et les touches symptomatiques.

Parlons "touches" tient.
Hystérique, mais pas tant.
Attraction-répulsion ; Amusée, non pas rassasiée.
Touche moi, contacte mes pores, ouvre les portes et referme les si tu veux, mais dans les règles de l'art.

Peindre un corps, dépeindre une illusion.
Les pastels me fatiguent et les fusains ne sont pas assez appuyés : je veux de la gouache, des huiles résistantes, "le sang" des "couleurs" vives sur la toile aigrie.

Cette nuit, dans les bras de Morphée, j'ai rencontré Jean Tardieux.
Il avait 20 ans toutes ses dents et tout en prose me comptait fleurette.
Je suis pressé ; clore à nouveau les paupières afin qu'il me dévoile la suite.

La suite


















Les maux justes

23 février 2008

'LA FUCK' - Ecrit & Art


Distillation de Poire - Paul KLEE




Exercice




Les tracés curvilignes gouttent le prolongement de leur sinuosité.
Acidité des contours, âpreté des arabesques ; arrondis des pics.
Les mécanismes dilettantes exhalent un vert d’âtre taché de bruns et blets mouchetis.
Transpiration du grain ; tel un papyrus détrempé, la toile suinte la liqueur ambroisé.
C’est dans une indéniable sussions de l’essence des lignes que se dresse l’ascendance du fruit.
Aux tréfonds des hostilités, il se pâme dans les effluves engendré par l’ oscillation alchimique de ses tendres chairs.
Déchirure de la granulosité sous les pressions alambiqués .
La pulpe cède son eau de vie.

Fruit d’entrelacs, la dite « stillation » exsude l’éthyle.

Décomposition : Le fond se fait mûr

18 février 2008

Ubiquité. L'esprit ici, le corps et l'âme là-bas.

Quelques serpentins lumineux enlacent encore les rangées de réverbères à la moderne trivialité. Bourrasques au giflé glacial, craquements salés sous les bottes clinquantes, graviers affriolants.
Les gerçures dessinent l’usure de ses membres et les lèvres à la pulpe rougissante hurlent la violence de l’affront.
Au cœur même du lieu, le talon fouettant un sol goudronneux, elles sont là.
Omniprésentes, persistantes, qu’on les dirait attraient aux chalets, ruelles et étables alentours ; les effluves de purin.
Excréments mêlés à la neige grisonnante déjà congédiée des routes dégagées.
Odeur aux naturelles vagues nauséabondes.
Imprégné, le village transpire son passé dans chaque échafaudage de briques blanches, dans chaque planche à l’humidité sèche
Architecture bringuebalante
Les murs ont des penchants pour les toitures gondolées et les ouvertures ont oublié l’académique symétrie classique.
Règne de l’artisanal, rusticité montagnarde.

Charme de l’imperfection

Les années passées ont dessiné les contours de son futur incertain ;
Le village emprunt de passéisme vieilli au pied de ces dames.

Les rayons lunaires caressent les flans des monts alentours. Il semblerait que la lumière de faibles projecteurs surgisse des bas fond louant ainsi la grandiloquence de l’excroissance naturelle. Découpée sur le fond marin d’un ciel étoilé, par une nuit de pleine lune excitant chaque parcelle de poudre cosmique, les contours se détachent et chantent leur suprématie.

Face au spectacle nocturne
C'est ici que j'ai appris à aimer la parfaite simplicité d'un instant.
C'est là que, m'en souvenir, je reviens toujours.

15 février 2008

Départ. Régéneration : Le feu passera au vert.

Pour l'heure, ça s'en vas.
Difficilement, je vous l'accorde, mais la toile tiraillée des sacs de route est bel et bien prête à craquer ; annonciatrice de la trame.

Peut etre n'est elle pas la seule à être au bord de, ou prete à, qu'importe le plus important dans cette histoire est la notion de rupture.
La mise de terme, Le "Stop & Go", La dead line.
La situation est cuite, le coup dur et les sens grillés.

Un changement s'opère
Un poids en moins, un risque de prit, une avancé nouvelle.
Le coeur bat et les idéaux chavirent.

Après l'effort le semaphore.
Orange. C'est là qu'il s'est arrété
Transition ? Passage du rouge vif au vert d'âtre ?
Possiblement affirmable.
L'espoir y est, je le consens.

Pause syndicale, flèche de direction ; village indiqué
Prendre l'autoroute, les chemins de montagnes
(Re) Joindre les deux boucs

L'étau se resserre pour à l'arrivée mieux s'ouvrir ;
le retour s'en fera d'autant plus appréciable

Crissements poudreux, bourrasques sèches.
Enivrants ; parfums, parfum.
Par faim et non par fin, j'y retourne.
Devorer mon lointain.

Régénerescence.


Onirisme.
Prétendu, il ne l'est plus.
Je l'affirme

11 février 2008

"Les perles passent ; les mémoires trépassent"

" J'aurai du garder ma première éjaculation sur un mouchoir, ça doit valoir cher.
Non mais imagine si j'étais devenu une star "

"Quel gros con, il doit s'entrainer toute la semaine pour être aussi con le weekend "

" T'aime bien les nains? Et bien oui, une [na]insertion ! "


En effet, nous ne portons pas assez attention aux flots de paroles psychédéliques produites par les êtres humains qui nous entourent.
Il est grand temps de rattraper un retard certain.

Arrêtons donc de nous écouter parler, prêtons attention aux explicites tarés environnants.

Des cours illustrés par la projection d'un match de football dans un Pub Niçois devraient être obligatoires en communication.
Il est fort intéressant d'observer l'hystérie du singe civilisé au milieu de ses congénères dégénérés et ce, au sein même de son milieu naturel.

Intriguant quand même.

10 février 2008

"Jeux de mots, jeux de poivros" Transpire ton ethyle. "Alcoolique récidiviste"

- Je suis la menthe -

Coupés mes tresses

Gare se joue


Je ne sais pas si j'ai pris le bon bus.
Quel arrêt, le terminus?

Qui vivra...

Vivra.

Au clair de la brune.

Comment remplir cette page blanche de la meilleure manière qu’il soit.
La thérapie par l‘écriture.

Les conduits lacrymaux se gonflent et les sanglots se risquent à une prise d’otage de l’abdomen.
Au bord des lèvres, le cœur chavire, suivit de près par les contours du corps détestablement naïfs.
Chair vêtue d’un esprit simple ou trop complexe.
Pores noyés par son impitoyable accoutumance au suicide mental.

La boucle n’est jamais bouclée.

Encore et toujours, elle perpétue le vice, joue le jeu au péril de la chandelle.
A trop attendre ce qui peut être jamais ne se produira, elle enterre les minutes, engendre la nécrose de son système et l’improductivité de son existence.

Pauvre conne

Le cœur au bord des yeux et les yeux au bord des larmes.
Je plaide coupable.
Capable dans la réflexion, inapte en action.



Pessimisme et optimisme se roulent des pelles.
Il semblerai que monsieur "O" se soumette.

Allez monsieur "O"
Bats-toi.

Salopard

8 février 2008

Du proverbe, de la citation... Conclusions furtives.

"La vie, c'est ce qu'on en fait"
Répète le encore. S'il te plait.
Une dernière fois.
Le temps que je m'en souvienne pour de bon.


"Rien n'arrive à un homme qu'il ne soit capable de surmonter naturellement"
Encore.

S'il te plait...
Encore.


"Mise à distance de l'objet pour mieux le dominer"
Ca ne fonctionne pas avec les choses du corps.
Necessité du contact charnel.

Ton torse sera l'objet de son livre.

Ta peau le terrain de jeu de ses désirs

Et ses veines, ah ses veines, tracés houleux et saillants, trasporteront les fluides du dit elexir.

Laisser voguer l'ame, parler le corps, hurler la materialité.
Laisser claquer la vague, couler le sort, glisser la sociabilité...

Laisser.

5 février 2008

Quand le sur moi, en proie à l'inconscient malicieux , calme sa garde ; place à la symbolique.

Ca pue le sympthome à des kilomètres à la ronde.

Elle enfonce, fait glisser la clé dans la fente de la serrure puis machinalement fait tourner le verrou ; pourtant, dans le mauvais sens.

Une fois n'est pas coutume, certes.
Mais quand d'un "jamais deux sans trois" s'en suit un "10 de mal tournée, une porte de fermé",
il y a probleme.

Revelateur me dit-on?
Possible.

Inconsciemment, ou pas,
Elle clots les portes qui devant elle se présentent.

Quand le sur moi, en proie à l'inconscient malicieux , calme sa garde ; place à la symbolique.

Garce

Cloture : Teleny, suite et fin.

246 ; La dernière page a été tournée et la maigre couverture satinée s‘est refermée sur l’œuvre maudite.
Mouillées, blessées par le coup de grâce, les prunelles laissent échapper une lourde perle d’eau salé.
Transpirante d’impuissance, elle déferle le long des contours de la joue fardée, emportant ainsi carcans inhibiteurs et douleurs refoulées.
Quelle peine nourrit elle en son sein, celle du héros déchu, de l’ange sodomite dont la passion morte avec son amant s’est envolé dans les catacombes, ou celle de la jeune femme dont le romantisme désespéré n’opère sur sont existence que tumultes et désastres.

Qu’importe.

« Séducteur infidèle, amoureux passionné, jaloux impénitent, initiateur et disciple »
Est t’il réellement condamnable de faire de tout ces qualificatifs une seule et même personne ?
A la recherche de l’amour sincère et tragique, du romantisme d’antan et du drame …

Incapable, l’amant ne l’est jamais.

3 février 2008

Représentation représentative du présenter à nouveau.


- Représenter -

Acte de présenter à nouveau.



Terrifiant de realisme.
Caractéristique.

A MEDITER. Médite je t'ai dit !

Passion Naît

Passioné

PAS SI ON EST

2 février 2008

Soyez choqués abominables puritains empreints de virilité. Condamnez leur rapprochements ; leur amour en restera indemne.


La pornographie comme moteur de recherche

Semblable à l'ecoulement saccadé, crémeux et brulant de l'elixir de vie d'un certain Camille Des Grieux, les aspirations s'échappent.

La jouissance suprême, atteinte par procuration, reveille des passions inébranlables.

Bien souvent la jeune femme pronne une volonté malsaine, comme vous le dites, de devenir un homme afin de pouvoir goûter à ce plaisir inconnu ; plaisir de deux virilités unies dans un puissant acte sodomite.

Interpelée par la sincérité de cet amour, l'ardeur de leur rapports, l'âpre douceur de leurs contacts charnels, elle se moque parfaitement des reticences, du dégout ou autres expressions infondées à l'égard de son fanatisme.

De page en page, la pornographie du roman disparait au profit de l'indefinissable passion grandissante. Beauté suprême, orgasme littéraire, je me pâme entre les lignes de l'ecrivain prodige.

Elle adhère et se perd dans l'epreuve de leur passion dévorante.
Penetration charnelle et spirituelle du corps identique.

La dite "obscénité" ne fait qu'attiser les braises baisant ses contours voyeuristes.

Calomnie.
Pourquoi maudire l'acte si d'amour il ne se fourvoit


La norme dans son utopie de généralisation sodomise quant à elle de la manière la plus gerbatoire et condamnable les douces perspectives des jeunes diligents à la peau laiteuse.
Préféré à une abominable baise hétérosexuelle, il mène à ébulition chaque parcelle d'une corporeité qui jamais de cette exprerience ne sera rassasiée.

Exitée par le dit interdit, la censure, le probable désir malsain de connaitre l'incognoscible, elle ne se laissera pas insulter par la majorité puritaine.

Qu'importe la nature du puit d'amour si c'est une passion inouïe qui penetre en ses intimes profondeur.



Je continuerai de me perdre dans les pages de "l'oeuvre honteuse" limitée par cette appelation à une simple attribution.
Teleny.

Ma passion pour ces deux hommes est sans limite. Je boirais leurs experiences comme si de ma propre chair et à leurs côtés je les vivaient.



Un blues, de basses lumière, deux corps dénudés.



La passion comme moteur de recherche pornographique

C'est tout.

28 janvier 2008

A l'heure des bronchites chroniques et des rhûmes perseverants ; elle crache le mucus étouffant

Grand Dieu, ce que c'est bon de se sentir vivre.

Oh oui !

Vous avez bien compris mes chers amis, pas exister ; v i v r e.
Je m'en souviens.

La sortie des bras de Morphée, je vous l'accorde, laisse toujours à desirer.
Car, c'est dans une vague de douleur déchirante que la réalité m'arrache, chaque aube naissante, aux indescriptibles illusions nocturnes.

Il est si appréciable de s'y perdre.

Petit poucet, hélas, nous ne le restons pas bien longtemps. Les miettes de pains ne sont ici que de vulgaires restes d'un cheese burger transpirant de graisses ce qui, très peux attractif, n'est en aucun cas devoré par les bestiaux avoisinant avides de gastronomie.
Les magnétismes agressent la bousole, et la flèche métallique recouvre rapidement le nord.
La sortie, généralement bien indiquée n'epargne pas le héros déchu de l'histoire.
Douloureux reveils ; elle a décidé de ne plus s'y enfermer.

Forcant les portes austères, elle arrache les chaines normatives verrouillant des chemins pourtant attrayants, dechire les cordes liant pieds et poings sequestrés, ouvre son poitrail aux bourrasques exterieures décadenacant ainsi conduit nasal, trachée et bronchioles poussiéreuses.

Je reste impassible face aux murs et à leurs prémices de construction.
Je sais parfaitement que je suis la seule et unique responsable de la mise en place des briques. Sont elles solides, sont elles fugaces.
Inutile de se voiler la face, ils sont inévitables les murs et se construisent un peux plus à chaque pas élancé.
Je suis tout aussi consciente de l'epreuve du temps que les edifices subissent, de leur destruction resultantes de violentes agressions et de la disparition de certains d'entre eux sous les saillies des nouveaux materiaux.

L'essentiel etant de garder le visage au dessus de la dernière rangé de pavés enduis, c'est le regard surplombant les multiples chantiers alentours que la volonté restera intarissable.

Si ce soir je m'empare du pavé informatique, c'est dans le but d'exulter.
Besoin insupportable de raconter la journée convenablement remplie,
Pourtant, je ne le ferait pas.

Je m'en arreterai alors aux préparatifs de l'exposition ; à la sensation d'accomplissement qui, lorque après un bain bien mérité dans le revelateur sont nées des photographies offrant leur interiorité, à la nécrose cerebrale qui a pris possession des viscères cranniennes, au questionnement permanent.

On m'a dit "Fais ce dont tu as envie, envoie ballader ce qui te prend la tête"

Ma tête, et surtout mon nez, sont pris, terriblement pris et pourtant je ne parviens pas à les envoyer ballader.

Et si ce dont elle a envie lui demandais une prise de risque trop grande? Et si dans son élan d'egoisme profond elle préférait preserver son avenir au dépend du bonheur certain d'autrui? Et si ses choix ne dépendaient pas totalement d'elle et que meme consciente des risques elle continuait à laisser carte blanche aux autres? Et si au final dans l'histoire c'etait elle la conne?

Et si, et si.
Si n'existe pas, du moins plus.

J'ai envie de prendre des risques, de preserver mon avenir mais pas au dépend du bonheur des autres, de laisser carte blanche aux autres malgré ma consience des risques, d'etre la conne.

Les desirs sont des ordres.
Jesus à dit "Aime ton prochain comme je t'ai aimé"
Moi je relance "Prend moi pour une conne comme je t'ai pris pour un con"

C'est le temps de moissons, de la recolte du fruit semé.

"Tu es trop sensible, c'est mal"

Vous ne l'êtes pas assez, c'est vomitif.

27 janvier 2008

Occupations fructueuses.

Experience photographique.
L'exposition se prépare.

L'affichage sera représentatif,


Très représentatif



Photo 1 : Les facades défraichies transpirent les vices d'une humanité admirablement detestable.

Photo 2 : Lignes de fuites, perspectives aguicheuses ; la verticalité de la ville penetre l'horizon nouveau.

Photo 3 : Ruissellements de pisses, effluves aux particularités marines ; la vielle ville noie ses atouts sous les saillies des affables hominidés.

Photo 4 : Scène d'un quai ; mine grisatre d'une epoque au ciel à la symptomatique bassesse.

Photo 5 : Tirée jusu'a sa blancheur la plus pure, la nuit est morte derrière les edifices Lutessiens.
Disparition du Paris d'antant au profit d'un travestissement moderne.

Photo 6 : Nostalgie d'une époque que nous n'avons pas vécue

26 janvier 2008

Un de plus, un de moins. C'est la meme : l'inspiration lui fait faux bond

Une année de plus ;

un jour de moins à vivre.
L'anniversaire à été consomée.
Inlassablement les journées se consument.

Ce soir, les minutes se succèdent aux côtés des anciens.
Demain, l'alcool reprendra ses fonctions et s'appropriera chaque parcelle de mes chairs dépourvues de toute volonté.

L'heure actuelle pronne son laissé aller.

Vidée d'inspiration, je vais.

25 janvier 2008

Happy New Age. Happy, happy ; en quoi celà doit il nous rendre heureux?

19, l'age du crime.

Batard, ingrat, impair, aucunement multiple de 2 ;
appelez le comme vous le souhaitez, en ce qui me concerne, je me contenterai de l'ériger au rang de bagatelle, ou de futilité.

Et pourtant, 25 janvier ; jour du drame.
Ce n'est pas d'ailleurs, comme on le dit bien trop souvent, une année mais une journée de plus.
En l'occurence nous n'en sommes, à l'instant où je discours, qu'à une moitié d'heure.

Une moitié.



Je délire.

L'intrigue se trame depuis longtemps déja.

Je ne sais que dire.
Ou du moins, comment l'expliquer.
Je prendrai le temps, plus tard.

Peut être.

"Joyeux", comme la notice de la coutume l'indique.

19 janvier 2008

Tue le temps, crève l'ennui ; noie ses nuits.

De bars en soirées, de nuits blanches en levés de soleil.
De remords inéxpliqués en décors inexpliquables.
De nule part à ailleurs.

Caractéristiques d'un accomplissement devenu omniprésent et parfaitement viable à jeun, les os se font plus sympathiques, ils s'exibent gentillement.
Il n'est plus question de quoi que ce soit, même si tout est devenu question.
Elle vit simplement d'émigration et de bierres fraiches.

Plaisir du voyage, elle vole à la rencontre de l'altérité, au secours de son autonomie et au dépend de son futur.
Les autres.
Contact prolongé ; les "tuberculeux" ne sont en aucun cas mis à part.

Le lieu d'étude est vacant, la ville lui appartient, le verre bouteille rafraichie les extrémités bouillonantes et demandeuse de sa main vidée de tout "surplus inutilitaire".
Plus.
Gaspiller face à l'abondance.
Elle n'existe que dans le trop.
Mais jamais assez.

Echappés alcooliques, vapeurs d'éthyle aux vertues fluidificatrice des non-dits.
Bien être de l'image troublée.
Les rues vidées grouillent d'êtres vivants bruyants, de sonorités imperceptibles mais audibles.
Les conversations ivrognes cèdent la place aux altercations physiques.

Pleurer la transparence des corps ; Necessité de faire sortir les interiorités.
La sincérité déstabilisante de l'ivre transpire cette envie moderne.
Les contours doivent profiter, les organes subsister et la conscience laisser place à "ça".
Les flous alcooliques se perpetuent dans les flasques transportables.

Elle, devient le temps d'une utopie le receptacles du liquide agréablement déctructeur.

Joie.
Desinhibition.
Tranquilité d'esprit.


Exacerbation.
Quand le scolaire n'est plus, le temps d'un repos offert par l'éducation nationalement sympathisante, les barrières s'écroulent, les envies deviennet prioritaires, les moyens se les donnent.

Elle à cessé de dire.
Elle agit.

Epuisée


Catin

17 janvier 2008

Où est t-il? Le franc parlé, le parlé franc : Le franc tout cours.

"Bite, couilles, chatte"

Et bien oui mes pauvres amis,
Soyons simples, soyons direct!

Et surtout soyons francs.

Ah, la franchise, la traitresse, la catin.
Grand dieu ce qu'elle nous fait faud bon cette prostitué sans coeur, cette indéfinissable virevolteuse.
Je maudits ses absences et crève en ses apparitions soudaines.
Bénit soient ceux qui ne se défilent pas à son épreuve déstabilisante.

C'est dépourvue d'un franc courage, d'une belle montagne d'écus et emplie d'une volonté de vaincre dévastatrice que je me fourvoie.

Quelques heures, au moins.

Quelque heures avant d'affronter demain.

15 janvier 2008

"Marchant dans la brume, le coeur démolit par une..."


"Toi qui a mis
Sur ma langue ta langue amie
Et dans mon cœur un décalcomanie
Marqué liberté liberté chérie


Si tout est moyen
Si la vie est un film de rien
Ce passage-là était vraiment bien
Ce passage-là était bien
"

Alain Souchon - Le baiser


J'avais envie.

14 janvier 2008

Parceque les tournants ne se prennent pas qu'à contre coeur...

Elle s'apprête à sortir.

Légères crampes abdominales, excitation engendré par les attraits nocturnes des ruelles d'une ville enfin dépourvue de sa population défaillante.

Il y avait fort longtemps que ça ne lui était plus arrivé.
C'est tellement bon.
La défaite qu'elle vient d'essuyer aux examens en est reléguée au rang de baguatelle.
Ce soir, rien n'est à deplorer.
Ou si, tout l'est peut être, mais je ne ressent aucun besoin de le faire.

Laisser couler les minutes, tomber la pluie, fuir les interrogations et glisser la rengaine.

L'ame se prélace dans les relants de chaleurs d'une piece aux fenêtre embuées.
Le ciel pisse ses aspirations, les lampadaires crachent leurs energies lumineuses, les enceintes de l'instrument informatique vomissent des basses lourdes de signification, la population locale piaille son historicité, et moi, c'est accompagné de ma douce amie fumante au ardeur erectiles que je m'enfonce dans les contours du fauteuil.

Je m'en vais de se pas profiter des mes jeunes heures, loin de l'existentiel et de ce psychodrame.

Je pisse ma liberté, crache mon envie, vomis mon autonomie et vous piaille mes perspectives.

"Je" se casse.

Elle sort.

12 janvier 2008

Elle vend la peau de l'ours : le sentiment hivernal à été tué

Pas le temps de penser. A bien, à mal ; à rien.
Elle vend la peau de l'ours : le sentiment hivernal à été tué.
La pluie laisse couler ses douleurs sur les carreaux embués des foyers.
Elle pleure pour moi.
Elle a, le temps d'un triptyque de nuits indécises, vidé l'informel des mauvais sort et mes chairs des brumes étouffantes.

Partie à la conquête de l'autre ; la bonne brume.
Une ciguarette, quelques mégots, un verre de blanc et des visages qui défillent.
Juste les bonnes personnes, juste les bons lieux.
Un chemin parsemé d'embuches aux doux parfums de lait fraise.
L'arrière goût ne laisse plus à désirer, c'est plaisant.
Je me love au sein de l'avancement sacré des nouveaux jours levés et défunts dans un sentiment d'accomplissement moltonné.
La mousseline caresse mes pores.

Ce qu'il faut :
Se donner les moyens.

Pleine de prétention, je me les offre.

8 janvier 2008

Rendez-vous avec l'avenir. A commencer par le présent, il faut un début à tout.

Je veux être éloquente.

Adieu la pleurnicharde, l'hystérique et la capricieuse.
S'il est un caprice qui doit perdurer, c'est avec une ambition inéluctable qu'il cohéxistera.

"Il" m'a dit un jour " Il y a une grande différence entre dire, et agir"
Cela parait évident. "C'est certain" me dira t'on.
Mais pas si simple...

On croit, évoquant l'idée, l'avoir sur le champs assimilée et réalisée.
Or, il est grand temps de cesser de "croire".

"Tu te dois d'être sure ma grande."

L'existence, l'interiorité, l'avenir, l'altérité et toute la ribambelle ne sont pas des sciences approximatives.
Il en est assez de bavasser, d'exacerber ses prétendues lignes de conduites et de ne pas s'y tenir.

"Quand je serai grande..."

Tu es grande!


Soit autonome.
Determinée.

J'abandonne une parcelle de soucis pour un hectare de difficultées.
Détrompe toi ; elle n'a pas peur.
Elle est tétanisée, c'est différent, rend toi en compte toi aussi.
Si tout était simple, ça se saurait, et "ça" aurait enfin un nom, l'inconscient!

Les malversations ne sont plus.

"Plus simple de changer les autres que de se changer soit même" Oui Oscar, tu n'as pas tord, comme toujours.
On ne se refait pas.
Mais il n'est pas, aujourd'hui, ni même demain d'ailleurs, question de changer, mais simplement de reconquérir l'authentique, le 1er rôle, la véritable, l'égarée.

Je critiquerai ma personne jusqu'a ce qu'elle soit capable de critiquer l'autre, l'art, avec, le limpide et l'irreprochable ; le jugement véritable.

A vos psychanalyses.

7 janvier 2008

Etalage viscéral d'une ouverture occulaire violente

On y arrive.
A l'instant clé.
L'instant où la vérité étouffe les derniers restes d'illusions encore présentes.
On se demande comment elles ont subsistées d'ailleurs...
Mais ce n'est qu'un détail.

Elle a tout fait, tout dit, tout pensé.
"Tout" en est devenu trop reducteur. Il n'est même plus ici un "bien grand mot"

Echec et Mat

Dorénavant, c'est démunit de toutes forces que le corps avance.
Las, vidé, il se traine,
De coin de rue en coin de coeur,
De souvenir en désaveux,
De véritées en mensonges...

Passé dépourvu d'avenir, le présent en est mort.
Ce fut assez rapide.
Malgré l'instantanéité du décès, je ne peut pas dire qu'il n'a pas trop souffert.
Car c'est faux.

La vie continue.
Un de moins. Dix de plus?
Une autre direction. Cela me suffit amplement.

Nouvelle année, nouveau départ.
Les remords sont des criminels, même s'ils n'ont jamais étés aussi véritables.
La nostalgie est une pute.

Je maudits les homicides et les péripatétitiennes de mon microcosme.

Tant pis.
Une bonne leçon.
J'ai appris.

Vous ne m'y reprendrez plus.

5 janvier 2008

Comme jamais. Ne jamais dire jamais... Trop tard

Forte propension à la disparition.
C'est terrifiant. Et je suis terrifiée.

Elle n'arrive plus à gerer ses déplacements internes.
Devenue lunatique, elle se perd dans les spasmes qui violentent ses entrailles.
Comment en être arrivée là.
Tombée. Jusqu'au plus profond d'un gouffre, la tête levé vers la sortie, le visage fouétté par la terre encore fraiche chutant de l'ouverture béante.
Lèvres entrouvertes, écumeuses, bavant la noirceur d'un interieur vidé.
Les issus ; Elles existent, c'est certain. Mais aucun moyen d'y acceder reelement.

Elle est seule. Seule face à elle même. Seule face aux dégâts.
Je m'accroche à son bras.
Un jour, ce même bras glissera, comme tous les autres ont glissés.
Un jour, elle sera de nouveau seule face à elle même. Seule face aux dégâts.

Amis, familles, débris. C'est tout ce qu'il en reste?
Elle sème à chaque carrefour des coeurs, des corps, des âmes.
La danse des priorités est arrivée trop tard.
Les choix sont faits.
L'issue.

Je suis perdue.

3 janvier 2008

Crève douleur. Etouffer ma haine, pleurer mon malheur. Ecrire sa mort.

On dit que c'est quand on va au plus mal que l'on écrit les plus belles choses.
On est un con. Comme toujours.
J'ai mal. Mal comme jamais. Les entrailles divisées, le coeur rompu, l'esprit vidé de tout positivisme.

Et pourtant, je n'ecrit pas de belles choses.

Si les larmes pouvaient parler, elles chuteraient astucieusement sur chaque touche de ce clavier aussi sombre que les images qui traverssent un esprit mort.

Je dois choisir, choisir encore une fois.
Marre des choix, mais il parrait que ça ne fait que commencer.

Dire adieu ou prendre sur elle.
Adieu. Tellement plus simple. Tellement plus douloureux.
Grandir. Il faut grandir.
Evoluer avec ou sans.
Mais j'ai besoin. J'en ai besoin.
Les caprices. Toujours les mêmes
Un caprice qui pronne la sincérité. Ca existe.

Je me viderai de toute substance liquide, m'assècherai jusqu'a ce que la dernière larme giflle fébrilement le sol. Je crirai ma haine à m'en déchirer les comissures des lèvres, à en faire saigner mes cordes vocales. Je frapperai tout ce qui portera ses lettres, son nom, ses idées jusqu'a en meutrir mes chairs les plus profondes. Je laisserai mon corps exposer son interieur et mon interieur étouffer ce qu'il en reste.

J'ai joué. Et perdu.
Je me vide. J'ai vécu.
Mon esprit est mort, mon ame déchu, mon corps décomposé. Dans mes veines coule le poisson de ces quelques phrases cinglantes.

Je meurt.

Adieu. Je n'en veux plus

2 janvier 2008

Génération "Loose" : Section dévalorisée, culture fébrile. Les examens promettent.

Quand une épave humaine se saisit de ses copies universitaires et tente de déchiffrer et retenir leur contenu, ça ne donne pas grand chose ; voir absolument rien.

Les feuilles se succèdent, les pages sont tournées, retournées, les definitions pleuvent et la logique des théories évoquées ne coule plus du tout de source.
C'est un véritable scandale.
Que lui faut-il pour faciliter le combat sans vergogne qu'elle mène contre ce fichu amat d'informations jonchants le sol?
Un bon coup de pied au derch', une chataîgne symbolique, une leçon, une sacrée punition?
Non.

Une assurance vie je crois.
La demoiselle veux et exige simplement que la masse ingurgitée reste dans son esprit frivole et que cette dernière ne soit pas digéré et expulsée sur le modèle du mécanisme, même interpelant, d'un transit intestinal.
Que faire d'une culture volatile, d'une allumeuse sans précédent qui vous nargue un temps et disparait pour mieux anéantir votre motivation fébrile?
Un bon repas. Ou, un assaisonement pour une bonne salade.
C'est tout.

Il s'avère que ces temps si je n'ai pas faim, mais plutôt soif.
Soif de découvertes, d'apprentissages utilement pérpétués, de leçons aguichantes, d'une culture non pas passagère, mais resistante à l'épreuve du temps et d'une mémoire défaillante.
Voilà tout ce que je demande (... et une assurance qualité - et vie - pour notre pauvre section communication, si c'est possible bien sur. Je ne veux pas me risquer à trop y croire)

Apprendre bêtement. Il en est assez. Ca allait bien pour 2007.
La date de péremption est dépassée depuis presque plus de deux jours.


Je l'ai trouvée la fameuse résolution.

Apprendre utile


Et puis au pire...
... On se la refait en 2009, Hein?