5 février 2008

Cloture : Teleny, suite et fin.

246 ; La dernière page a été tournée et la maigre couverture satinée s‘est refermée sur l’œuvre maudite.
Mouillées, blessées par le coup de grâce, les prunelles laissent échapper une lourde perle d’eau salé.
Transpirante d’impuissance, elle déferle le long des contours de la joue fardée, emportant ainsi carcans inhibiteurs et douleurs refoulées.
Quelle peine nourrit elle en son sein, celle du héros déchu, de l’ange sodomite dont la passion morte avec son amant s’est envolé dans les catacombes, ou celle de la jeune femme dont le romantisme désespéré n’opère sur sont existence que tumultes et désastres.

Qu’importe.

« Séducteur infidèle, amoureux passionné, jaloux impénitent, initiateur et disciple »
Est t’il réellement condamnable de faire de tout ces qualificatifs une seule et même personne ?
A la recherche de l’amour sincère et tragique, du romantisme d’antan et du drame …

Incapable, l’amant ne l’est jamais.

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