Quelques serpentins lumineux enlacent encore les rangées de réverbères à la moderne trivialité. Bourrasques au giflé glacial, craquements salés sous les bottes clinquantes, graviers affriolants.
Les gerçures dessinent l’usure de ses membres et les lèvres à la pulpe rougissante hurlent la violence de l’affront.
Au cœur même du lieu, le talon fouettant un sol goudronneux, elles sont là.
Omniprésentes, persistantes, qu’on les dirait attraient aux chalets, ruelles et étables alentours ; les effluves de purin.
Excréments mêlés à la neige grisonnante déjà congédiée des routes dégagées.
Odeur aux naturelles vagues nauséabondes.
Imprégné, le village transpire son passé dans chaque échafaudage de briques blanches, dans chaque planche à l’humidité sèche
Architecture bringuebalante
Les murs ont des penchants pour les toitures gondolées et les ouvertures ont oublié l’académique symétrie classique.
Règne de l’artisanal, rusticité montagnarde.
Charme de l’imperfection
Les années passées ont dessiné les contours de son futur incertain ;
Le village emprunt de passéisme vieilli au pied de ces dames.
Les rayons lunaires caressent les flans des monts alentours. Il semblerait que la lumière de faibles projecteurs surgisse des bas fond louant ainsi la grandiloquence de l’excroissance naturelle. Découpée sur le fond marin d’un ciel étoilé, par une nuit de pleine lune excitant chaque parcelle de poudre cosmique, les contours se détachent et chantent leur suprématie.
Face au spectacle nocturne
C'est ici que j'ai appris à aimer la parfaite simplicité d'un instant.
C'est là que, m'en souvenir, je reviens toujours.
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