29 février 2008

La contrebasse déflore ses sens.

Morne

C'est la main tremblante que je m'attèle à mon devoir d'écriture,
Exulte.

Les situations basculent, la balance penche ; et je penche avec elle.
La contrebasse vomis des frappes caverneuses , les cordes claquent, déchirent et lacèrent l'atmosphère.
Pesant ; Trop pesant.
Les muscles n'en finissent de céder, torturés par la lourdeur de la charge ambiante.

Je ferai bien une fugue.
Un voyage spirituel.
Jouer la vicieuse avec dame ubiquité, la pousser à bout portée par les Callen(driers) Bourg(eois) aux sonorités incroyables.
Mais je suis là, et bien lasse.

Lassée des jeux psychologiques, des fatigues impromptues et des attentes déçues, je coule dans le dérisoire.
Procuration musicale, flou artistique.
Petite joueuse.

Ici et maintenant.

Laissée.
En paix avec eux même, non pas avec "elle sois"

La "Klee" est là.

Elle se fond dans l'abstraction du tableau, dans l'interpénétration des formes, les théories artistiques et les touches symptomatiques.

Parlons "touches" tient.
Hystérique, mais pas tant.
Attraction-répulsion ; Amusée, non pas rassasiée.
Touche moi, contacte mes pores, ouvre les portes et referme les si tu veux, mais dans les règles de l'art.

Peindre un corps, dépeindre une illusion.
Les pastels me fatiguent et les fusains ne sont pas assez appuyés : je veux de la gouache, des huiles résistantes, "le sang" des "couleurs" vives sur la toile aigrie.

Cette nuit, dans les bras de Morphée, j'ai rencontré Jean Tardieux.
Il avait 20 ans toutes ses dents et tout en prose me comptait fleurette.
Je suis pressé ; clore à nouveau les paupières afin qu'il me dévoile la suite.

La suite


















Les maux justes

23 février 2008

'LA FUCK' - Ecrit & Art


Distillation de Poire - Paul KLEE




Exercice




Les tracés curvilignes gouttent le prolongement de leur sinuosité.
Acidité des contours, âpreté des arabesques ; arrondis des pics.
Les mécanismes dilettantes exhalent un vert d’âtre taché de bruns et blets mouchetis.
Transpiration du grain ; tel un papyrus détrempé, la toile suinte la liqueur ambroisé.
C’est dans une indéniable sussions de l’essence des lignes que se dresse l’ascendance du fruit.
Aux tréfonds des hostilités, il se pâme dans les effluves engendré par l’ oscillation alchimique de ses tendres chairs.
Déchirure de la granulosité sous les pressions alambiqués .
La pulpe cède son eau de vie.

Fruit d’entrelacs, la dite « stillation » exsude l’éthyle.

Décomposition : Le fond se fait mûr

18 février 2008

Ubiquité. L'esprit ici, le corps et l'âme là-bas.

Quelques serpentins lumineux enlacent encore les rangées de réverbères à la moderne trivialité. Bourrasques au giflé glacial, craquements salés sous les bottes clinquantes, graviers affriolants.
Les gerçures dessinent l’usure de ses membres et les lèvres à la pulpe rougissante hurlent la violence de l’affront.
Au cœur même du lieu, le talon fouettant un sol goudronneux, elles sont là.
Omniprésentes, persistantes, qu’on les dirait attraient aux chalets, ruelles et étables alentours ; les effluves de purin.
Excréments mêlés à la neige grisonnante déjà congédiée des routes dégagées.
Odeur aux naturelles vagues nauséabondes.
Imprégné, le village transpire son passé dans chaque échafaudage de briques blanches, dans chaque planche à l’humidité sèche
Architecture bringuebalante
Les murs ont des penchants pour les toitures gondolées et les ouvertures ont oublié l’académique symétrie classique.
Règne de l’artisanal, rusticité montagnarde.

Charme de l’imperfection

Les années passées ont dessiné les contours de son futur incertain ;
Le village emprunt de passéisme vieilli au pied de ces dames.

Les rayons lunaires caressent les flans des monts alentours. Il semblerait que la lumière de faibles projecteurs surgisse des bas fond louant ainsi la grandiloquence de l’excroissance naturelle. Découpée sur le fond marin d’un ciel étoilé, par une nuit de pleine lune excitant chaque parcelle de poudre cosmique, les contours se détachent et chantent leur suprématie.

Face au spectacle nocturne
C'est ici que j'ai appris à aimer la parfaite simplicité d'un instant.
C'est là que, m'en souvenir, je reviens toujours.

15 février 2008

Départ. Régéneration : Le feu passera au vert.

Pour l'heure, ça s'en vas.
Difficilement, je vous l'accorde, mais la toile tiraillée des sacs de route est bel et bien prête à craquer ; annonciatrice de la trame.

Peut etre n'est elle pas la seule à être au bord de, ou prete à, qu'importe le plus important dans cette histoire est la notion de rupture.
La mise de terme, Le "Stop & Go", La dead line.
La situation est cuite, le coup dur et les sens grillés.

Un changement s'opère
Un poids en moins, un risque de prit, une avancé nouvelle.
Le coeur bat et les idéaux chavirent.

Après l'effort le semaphore.
Orange. C'est là qu'il s'est arrété
Transition ? Passage du rouge vif au vert d'âtre ?
Possiblement affirmable.
L'espoir y est, je le consens.

Pause syndicale, flèche de direction ; village indiqué
Prendre l'autoroute, les chemins de montagnes
(Re) Joindre les deux boucs

L'étau se resserre pour à l'arrivée mieux s'ouvrir ;
le retour s'en fera d'autant plus appréciable

Crissements poudreux, bourrasques sèches.
Enivrants ; parfums, parfum.
Par faim et non par fin, j'y retourne.
Devorer mon lointain.

Régénerescence.


Onirisme.
Prétendu, il ne l'est plus.
Je l'affirme

11 février 2008

"Les perles passent ; les mémoires trépassent"

" J'aurai du garder ma première éjaculation sur un mouchoir, ça doit valoir cher.
Non mais imagine si j'étais devenu une star "

"Quel gros con, il doit s'entrainer toute la semaine pour être aussi con le weekend "

" T'aime bien les nains? Et bien oui, une [na]insertion ! "


En effet, nous ne portons pas assez attention aux flots de paroles psychédéliques produites par les êtres humains qui nous entourent.
Il est grand temps de rattraper un retard certain.

Arrêtons donc de nous écouter parler, prêtons attention aux explicites tarés environnants.

Des cours illustrés par la projection d'un match de football dans un Pub Niçois devraient être obligatoires en communication.
Il est fort intéressant d'observer l'hystérie du singe civilisé au milieu de ses congénères dégénérés et ce, au sein même de son milieu naturel.

Intriguant quand même.

10 février 2008

"Jeux de mots, jeux de poivros" Transpire ton ethyle. "Alcoolique récidiviste"

- Je suis la menthe -

Coupés mes tresses

Gare se joue


Je ne sais pas si j'ai pris le bon bus.
Quel arrêt, le terminus?

Qui vivra...

Vivra.

Au clair de la brune.

Comment remplir cette page blanche de la meilleure manière qu’il soit.
La thérapie par l‘écriture.

Les conduits lacrymaux se gonflent et les sanglots se risquent à une prise d’otage de l’abdomen.
Au bord des lèvres, le cœur chavire, suivit de près par les contours du corps détestablement naïfs.
Chair vêtue d’un esprit simple ou trop complexe.
Pores noyés par son impitoyable accoutumance au suicide mental.

La boucle n’est jamais bouclée.

Encore et toujours, elle perpétue le vice, joue le jeu au péril de la chandelle.
A trop attendre ce qui peut être jamais ne se produira, elle enterre les minutes, engendre la nécrose de son système et l’improductivité de son existence.

Pauvre conne

Le cœur au bord des yeux et les yeux au bord des larmes.
Je plaide coupable.
Capable dans la réflexion, inapte en action.



Pessimisme et optimisme se roulent des pelles.
Il semblerai que monsieur "O" se soumette.

Allez monsieur "O"
Bats-toi.

Salopard

8 février 2008

Du proverbe, de la citation... Conclusions furtives.

"La vie, c'est ce qu'on en fait"
Répète le encore. S'il te plait.
Une dernière fois.
Le temps que je m'en souvienne pour de bon.


"Rien n'arrive à un homme qu'il ne soit capable de surmonter naturellement"
Encore.

S'il te plait...
Encore.


"Mise à distance de l'objet pour mieux le dominer"
Ca ne fonctionne pas avec les choses du corps.
Necessité du contact charnel.

Ton torse sera l'objet de son livre.

Ta peau le terrain de jeu de ses désirs

Et ses veines, ah ses veines, tracés houleux et saillants, trasporteront les fluides du dit elexir.

Laisser voguer l'ame, parler le corps, hurler la materialité.
Laisser claquer la vague, couler le sort, glisser la sociabilité...

Laisser.

5 février 2008

Quand le sur moi, en proie à l'inconscient malicieux , calme sa garde ; place à la symbolique.

Ca pue le sympthome à des kilomètres à la ronde.

Elle enfonce, fait glisser la clé dans la fente de la serrure puis machinalement fait tourner le verrou ; pourtant, dans le mauvais sens.

Une fois n'est pas coutume, certes.
Mais quand d'un "jamais deux sans trois" s'en suit un "10 de mal tournée, une porte de fermé",
il y a probleme.

Revelateur me dit-on?
Possible.

Inconsciemment, ou pas,
Elle clots les portes qui devant elle se présentent.

Quand le sur moi, en proie à l'inconscient malicieux , calme sa garde ; place à la symbolique.

Garce

Cloture : Teleny, suite et fin.

246 ; La dernière page a été tournée et la maigre couverture satinée s‘est refermée sur l’œuvre maudite.
Mouillées, blessées par le coup de grâce, les prunelles laissent échapper une lourde perle d’eau salé.
Transpirante d’impuissance, elle déferle le long des contours de la joue fardée, emportant ainsi carcans inhibiteurs et douleurs refoulées.
Quelle peine nourrit elle en son sein, celle du héros déchu, de l’ange sodomite dont la passion morte avec son amant s’est envolé dans les catacombes, ou celle de la jeune femme dont le romantisme désespéré n’opère sur sont existence que tumultes et désastres.

Qu’importe.

« Séducteur infidèle, amoureux passionné, jaloux impénitent, initiateur et disciple »
Est t’il réellement condamnable de faire de tout ces qualificatifs une seule et même personne ?
A la recherche de l’amour sincère et tragique, du romantisme d’antan et du drame …

Incapable, l’amant ne l’est jamais.

3 février 2008

Représentation représentative du présenter à nouveau.


- Représenter -

Acte de présenter à nouveau.



Terrifiant de realisme.
Caractéristique.

A MEDITER. Médite je t'ai dit !

Passion Naît

Passioné

PAS SI ON EST

2 février 2008

Soyez choqués abominables puritains empreints de virilité. Condamnez leur rapprochements ; leur amour en restera indemne.


La pornographie comme moteur de recherche

Semblable à l'ecoulement saccadé, crémeux et brulant de l'elixir de vie d'un certain Camille Des Grieux, les aspirations s'échappent.

La jouissance suprême, atteinte par procuration, reveille des passions inébranlables.

Bien souvent la jeune femme pronne une volonté malsaine, comme vous le dites, de devenir un homme afin de pouvoir goûter à ce plaisir inconnu ; plaisir de deux virilités unies dans un puissant acte sodomite.

Interpelée par la sincérité de cet amour, l'ardeur de leur rapports, l'âpre douceur de leurs contacts charnels, elle se moque parfaitement des reticences, du dégout ou autres expressions infondées à l'égard de son fanatisme.

De page en page, la pornographie du roman disparait au profit de l'indefinissable passion grandissante. Beauté suprême, orgasme littéraire, je me pâme entre les lignes de l'ecrivain prodige.

Elle adhère et se perd dans l'epreuve de leur passion dévorante.
Penetration charnelle et spirituelle du corps identique.

La dite "obscénité" ne fait qu'attiser les braises baisant ses contours voyeuristes.

Calomnie.
Pourquoi maudire l'acte si d'amour il ne se fourvoit


La norme dans son utopie de généralisation sodomise quant à elle de la manière la plus gerbatoire et condamnable les douces perspectives des jeunes diligents à la peau laiteuse.
Préféré à une abominable baise hétérosexuelle, il mène à ébulition chaque parcelle d'une corporeité qui jamais de cette exprerience ne sera rassasiée.

Exitée par le dit interdit, la censure, le probable désir malsain de connaitre l'incognoscible, elle ne se laissera pas insulter par la majorité puritaine.

Qu'importe la nature du puit d'amour si c'est une passion inouïe qui penetre en ses intimes profondeur.



Je continuerai de me perdre dans les pages de "l'oeuvre honteuse" limitée par cette appelation à une simple attribution.
Teleny.

Ma passion pour ces deux hommes est sans limite. Je boirais leurs experiences comme si de ma propre chair et à leurs côtés je les vivaient.



Un blues, de basses lumière, deux corps dénudés.



La passion comme moteur de recherche pornographique

C'est tout.