31 décembre 2007

Parceque j'avais envie de le ressortir pour cloturer l'année.

Quand une envie se mêle à une image, celle du corps aux contours voluptueux, qu’elle deviens désir et se noie dans les gouffres profonds de la chaleur, des odeurs, des mouvements brefs et puissants, l’esprit se sépare de l’enveloppe corporelle et la laisse voguer au rythme des pulsations des veines brûlantes et des respirations haletantes.

Le contact d’une peau lisse avec une main rugueuse enivre la silhouette légère, de la courbe des hanches au creux du dos, dans un frisson de plaisir, de douceur et de fermeté. Le passage des lèvres chaudes et d’une langue frêle et humide sur un torse tressaillant, le bruissement des draps froissé sous des gémissements à la pureté enfantine transporte la passion grandissante des traits qui se durcissent.

Deux corps nus aux pores transpirants de plaisir, halés par une sensualité vertueuse enlacent l’intimité de leur dessin dans une vague douce d’érotisme.
Les légères gouttes qui se meuvent sur ses tempes battantes et entre ses reins vigoureux et humides témoignent de leur ferveur.

Elle vibre sous le poids du corps fiévreux et tente en vain de retenir les cris qui crispent son visage.
Elle mord sa lèvre inférieure, resserre l’étau de ses mains sur les courbes gracieuses des hanches qui la traversent marquant de ses ongles un plaisir intense.

Un souffle chaud et douceâtre voguant sur sa nuque, la pilosité d’un visage à la mâchoire puissante contre cette joue lisse et sucrée, le rapport charnel de son poitrail avec le contour de ses seins rond et fermes :

- Tant de choses qui font vaciller l’esprit et réveille le corps avec tous les fantasmes qui le dominent . . . -

A la veille d'un nouveau lendemain. Au lendemain d'une ancienne veille. Ourobouros.

La nuit engendre, dans la fraicheur de chaque journée nouvelle, une aube à la virginité furtive. "Demain ce sera différent" ; L'aurore arborera les couleurs de sa renaissance, mais c'est un nouveau baptême qui deversera sur les imputréscibles remords humains les modestes larmes qui lui restent.
Elle mouillera, forcée, les bonnes consciences d'une rosée purificatrice.

Dessin de l'année nouvelle, prise de résolutions diverses et avariées, argument solide pour un engraissement artériel et une liquidation neuronale.
Propice à une remise en question factice, ce jour, férié pour ne pas risquer de brusquer les âmes fragiles et facilement irritables des nouveaux résoluts, dissimule toujours la même motivation : la facilité.

Facilité. La voici l'inépuisable, la véridique, la même : la rengaine.
Propre de l'homme moderne, de l'assisté technique.
Tout, ou rien, est conçut pour activer le cortex de celui, qui couché sur ces lauriers se complait dans la platitude cérébrale.

Béatitude du débile profond devant le nouveau chiffre qui se dessine au bout de la chaine. Il est aucunement question de binaire ou d'hexadécimal.
Pleurez pauvres gens générateurs de races, il est arabe avant tous le chiffre novice.

Bug de l'an 2000. Souvenez-vous en.
Observez nous et notre passivité normée, observe toi et tes utopies.
Il a été et subsite dans le disque dur des machines informatisées que nous sommes.

Je suis pourtant rassurée.
Le besoin de soulager une conscience débordante de péchés, d'entamer une nouvelle partance, de s'offrir encore une chance ( on sait très bien que l'on pourra recommencer l'année prochaine) est caractéristique du mammifère dit évolué.

Nous ne sommes pas seulement d'irréprochables robots. Notre préhistoricité survit dans les méandres de nos connexions biotiques.

Et puisque nous n'y echappons pas ; fêstoyons.

Calendrier religieux, beuvries Athées, la carte mère de l'humanité survit difficilement à une panne de réseaux déplorable. Mélange d'applications, de fichiers... de valeurs.
A chaque année son nouveau bug.

Lequel sera fatal et restaurera notre session?

Je l'attends.
Patiemment.
Toujours.


Bonne confession.

28 décembre 2007

Il y a des soirs comme ça...

...et même des journées, mais le pire c'est des nuits.

Quand la fatigue n'est plus et que l'on force les paupières à rester closes. Que les situations se succèdes et perturbent les prémices d'une somnolence déjà redoutablement saccadée. Les minutes défilent, les heures trèpassent et toujours aucun signe d'asthénie. Les yeux grands ouverts, le coeur gros et serré, ce foutu ésprit éxténué : Qui du corps ou du cognito gagnera le combat.

Elle ne sais pas, hélas l'affrontement semble vain.

Ce soir, nous avons croisé l'eclectisme sous sa forme la plus déroutante.
Mon sentiment à l'égard de cette rencontre d'un mélange mélodramatique des genres : le dégoût.
Notre "Coluche" Carlonien avait raison.
"L'eclectisme est ideux", d'une certaine manière.

Je m'en vais de ce pas négocier une place dans l'attrayante mousseline que me refusent les bras de Morphée, et surtout dans un lit déjà bien occupé...

Mauvais jour, mauvais soir, mauvaise nuit...
Encore un triptyque.

Décidément.

23 décembre 2007

Mettre des mots sur un [Rien] qui met à mal un [Tout]

D'envie, j'expose. D'égocentrisme, j'impose.

De sincérité, j'explose

21 décembre 2007

"Time takes a ciguarette, puts it in your mouth"

"All the knives seem to lacerate you brain
I've had my share so I'll help you with the pain
You're not alone just turn on with me
You're not alone let's turn on and be
You're not alone gimme your hands
You're wonderful gimme your hands
You're wonderful gimme your hands"


David Bowie - Rock'n'roll Suicide




Cette chanson l'inspire.
Défault de productivité ; envie de reproduction.
Je laisse place à la trivialité.
Treve de pseudo-finesse dotée d'une emphase psychodramatique.

Mon esprit à ouvert ses grilles à la gangrène.
La pourriture a bon goût, des fois.

Aujourd'hui elle est dégeulasse.





19 décembre 2007

"Informe toi et tais toi"

"Je n'ai plus envie d'embrasser personne à force de voir Sarkozy distribuer des baisers et des etreintes à tout va, même à ses pires enemis (qui d'ailleurs n'on pas forcément tord)"

Enfin un adulte qui semblerai avoir du bon sens.

"Deux étudiants ont étés arrétés aujourd'hui à leur domicile. Les causes de cette arrestation sont ; une plainte de la part du président de la république pour "dégradations, menaces de mort" (et autres faits dans ce genre, facilement attribuables aux "saltimbanques" des facultés d'art). Ils sont également coupables et mis en examens pour avoir généré le blocage de leur faculté"

"Deux personnes dans le coma, un jeune risque de perdre son oeil. Tout cela suite aux déblocages, tout sauf passifs, des facultés "occupées citoyennement""

"Les doyens et vice présidents de grand nombre d'universités françaises ont déposés des lettres de démissions face à l'occupation des CRS, au sein des facultés, qu'ils ont qualifiée d'intolérable"

QUE FONT LES MEDIAS?

"Nous le savons, mais nous n'avons pas le droit de le dire..."

Merci

Quant à vous reflechissez une bonne fois pour toute.
Berlusconi, Poutine... Nous y viendrons peut etre.



"L'alcool rend inconscient" (son égo de bébé gazouilleur bouillone ; je le sent)

Je publie ces perles d'une journée rythmé par le dégout, la joie puis le dégout et encore la joie.
Examens, début de soutenance de thèse, discussions avec les plus habiles dans leur utilisation des mots-sensations.

Je met un point.

Marche ou crêve.

18 décembre 2007

Au risque de m'y perdre ; C'est une passion grandissante que j'ai pour ambition de dévoiler.

Drôle de journée.


Laissée sans voix. Perturbée.

La remise en question est telle que son interieur bouillone.

Elle se [re]trouve au pied du mur qu'elle avait pourtant [re]commencé à gravir avec efficacité, prise par prise, millimètre par millimètre...

Dorénavant, ce sont des kilomètres qu'elle doit franchir et réabiliter à son univers abstrait, car, en bas, à l'ombre de cet édifice sans pareil il fait froid, et la visibilité laisse à désirer : jamais elle ne se complaira dans ces bas fonds dénués de toute âme, de tout esprit, de toute beauté humaine.
Que les pauvres gens patauges dans leurs excréments, je ne resterai pas à leurs cotés.
Ce spectacle me dégoute bien trop.

Perdu : beaucoup d'illusions, trop.
D'échelon en échelon la chute se fait ressentir comme jamais.

Et pourtant, dans sa dégringolade grotesque elle a croisé ces deux êtres, ces deux corps, ces deux coeurs : ces esprits d'une incommensurable beauté.

Je vous parle d'une beauté pure, inviolable ; de cette beauté à la clarté angevine qu'aucun mot ne peux cristaliser tant elle complait tous les sens dans une extase démentielle. Ils me diraient à la découverte de ces mots et dans leur modestie habituelle que "c'est bien trop". Mais je trouve que ce n'est pas encore assez, et que ça ne pourra jamais l'être tant ils sont exceptionnels.

Rien, jamais, ne saura tacher le saint-suaire de leurs personnalités sulfureuses.

Elle banit fascination, fanatisme et toutes autres formes d'idéalisations déplacées.
Il ne s'agit pas d'une éloge, mais d'une mise à nu peut être dangereuse de ces sentiments à leur égard qui la dévore .

Attirée par leur épreuve de la vérité, la sincérité de leur ame, la finesse de leurs mots, la douceur de leur voix et par bien d'autres appats que l'on ne peut ignorer, elle se laisse volontier prendre au piège, s'il en est un.


"Futilités, bagatelles, tes paroles ne sont que des flots d'affection puérile qui ne saura durer qu'un temps" me dira t'on.

Je ne cesserai jamais d'exprimer à quel point je vous emmerde très cher "on".


C'est en ces personnages dépourvus de sotise, ces bons penseurs délicieux qu'elle à déposé un amour inexpliquablement limpide de sincerité.

Seuls quelques mois déssinent le scénario d'un début de "vie commune", et pourtant, déjà, et depuis le commençement de cette "histoire" c'est parmi eux qu'elle ressent le besoin de faire exploser son autre.

Rêve d'une idéntité commune, elle prend un plaisir incomparable à mirer leurs reflets, ensemble, dans le verre des fenêtres alentours, au risque de ne reçevoir que le renvoi glacial d'une unilatéralité impromptue.


L'unilatéralité, elle n'y crois pas.

Il ne s'agit pas ici de prétention mal placée, jamais elle n'aurai osé proner l'existence d'un lien avec quelque personne que ce soit.
Eux, c'est différent.
Ils lui permettent d'exister, ils lui permettent d'exister en leur sein.
Quelle plus belle preuve d'affection peut on offrir a quelqu'une...
Il n'y a pas d'illusion possible.



L'affection qu'ils se porte l'un et l'autre est sans entrave.
Je le sais, j'en suis certaine.

Les larmes qu'il a laissé ruisseler sur ses joues "tachées de rousseur" à la paleur magnifique, sont les plus belles larmes que l'on puisse offrir à quelqu'un que l'on affectionne du plus profond de ses entrailles. Eclatantes d'une innocente douleur, ses larmes ont su déchirer une pudeur illusoire et reveler l'homme, le vrai.

Et leur ravissante étreinte...

Paradoxale : C'est les yeux transpirants d'amour que j'ai fuis ce magnifique spectacle qui n'en était d'ailleurs pas un. Pourtant, des crampes affables torturaient mes viscères. Pourtant, une drôle de colère montait dans mes sangs. Pourtant c'est de tristesse que j'ai eu envie d'éclater en sanglots.

Il est un amour qui ne connait pas de rupture, un amour qui n'aveugle pas, un amour qui rend de mousseline le métal froid, qui transforme en or la toile grisonante d'un quotidien périmé.
C'est cet amour la que mon coeur gonflé par les larmes crache sur le sol de leur vie.


Mon malheur disparait à leur coté.

Je veux leur offrir mes rires, mes larmes, mes soupirs, mes hurlements de douleur, mes vérités.

Je veux lui, je veux les.

Deux. 1 + 1. Je les aime le 1 et l'autre 1. D'un amour différent mais indifférenciable.
Le triptyque, tu l'a évoqué. Le triptyque, je souhaite qu'il existe.
Je brave la censure et le danger en appliquant cette comparaison;
mais en ces esprits flottent des amants imperturbables.
Qu'il se mélangent dans un acte d'amour passioné.
Je m'en consume. Je le désire.

Au diable les fautes qui martellent ce texte. C'est avec les trippes et non pas avec l'esprit que j'ai composé. Il restera comme tel; déguisé de barbarismes multiples.



Le magma est sorti.
A tous mes risques, à tous mes périls.

Aucune crainte.
J'ai osé



C'est étrange,
c'est fou comme je vous aime.

17 décembre 2007

"Hé ya Ginette, Ginette qui valse en ginguette"


Valse de ses priorités.


Le vent tourne.

"Tu aimeras ton prochain comme toi-même".
Il l'a dit, elle l'a fait.


"Il faut preter attention à ses frères",
Alors je continue dans ma ligné et je vous préviens :




C'est une belle ribanbelle de culs malpropres qui va prendre feu.



Philantropie non partagé ; on en deviendrai misanthrope.


Tant pis.

16 décembre 2007

Echappés nocturnes d'une nuit laissée pour compte.

Elle a tiré un trait au gras crayon noir, délimité le contour de ses prunelles mouillées et observé sont reflet fuyant dans ce miroir banal.
Vision brouillée, regard vidé.
Fatalité

Elle à rayé les jours passés ici, les uns après les autres. Et pourtant, ils subsistent, dans sa mémoire comme dans son corps, ses envies et ses illusions.

Elle en a tracé des traits, bravé des rues, laissé echapper des mots puérils et des larmes indiscrètes.

La nostalgie est une vipère et mon ambition un venin dégénérant.
L'une se contruit en engloutissant l'autre.

Tirée jusqu'a sa blancheur la plus pure, la nuit est morte derrière le double vitrage embué.
L'arbre dénudé a dansé une valse funèbre avec le vent froid d'une aube naissante et les lumières se sont allumées puis éteintes dans les appartements alentours.
Passive, perdue dans ses ambitions déchues, elle a traversé les minutes qui la séparaient du départ.

Le front appuyé contre le pléxi ; sentiment étrange.
Heureux malheurs, mélancolie jouissive : le décor exterieur ne symbolise en rien le lieu, et pourtant, cette ambiance...
Quand reviendra t'elle s'exiler dans cet univers original, ce microcosme porteur.
Construit de toute pièce, peut être. Mais bien là, c'est certain.

"Le vie est un mauvais quart d'heure composé de moments exquis"
Le mauvais quart d'heure s'éternise et les obligations l'arrachent aux moments dits exquis qu'elle a d'ailleurs du mal à inscrire au pluriel.
Les obligations : foutues obligations qui détruisent chaque parcelle en fin de jachère, chaque centimètre de terre rafraichie prête à recevoir la graine constructive.

Le coeur débordant de sanglots, elle n'a pas su faire taire les yeux.
Une larme, une seule larme pleine de toutes ces douloureuses réponses s'est frayé un chemin sur la peau de sa joue fardée.

Je ne sais plus l'écrire, je n'ai jamais su le dire. . .

Réfugiée à la recherche d'un asile, asile politique, asile social, asile fantasmatique... asile sensationnel, asile spirituel, asile sans définition, elle calme sa peine.

Le "come back" a su se faire plus doux, ou moins brusque. Un manque en a nourrit un autre et les retrouvailles ont attendries un retour à la réalité trop violent.

Les fantômes de son futur la hante.
Mort né, je porte son deuil et le porterai jusqu'a ce qu'expiation s'en suive.

Les mots reviendrons. L'ambition aussi.

Peut-être.

Il me reste de ce séjour, une bosse et des clichés, que j'espère prometteurs, à devellopper.

POINT

13 décembre 2007

Il est un fanatisme non néfaste.

"L'horrible vérité est qu'Oscar Wilde travaillait énormément. Il travaillait avec acharnement jouant la facilité par provocation.
Il faisait trop de bruit pour qu'on remarque comme il était humble. Il parlait trop de lui pour qu'on comprenne combien il était préoccupé des autres. Il prenait trop soin de son apparence pour qu'on voie à quel point il ne s'en souciait guère" Martin Page - Préface de "L'Âme Humaine"

On aime, on aime pas.

En ce qui concerne ma personne; je respecte
Accordé dans la bonté de son salut : humilité, philanthropie et profondeur.

Que la finesse de son art inonde nos esprits et ceux des générations à venir.
Que jamais ces écrits ne s'égarent dans les mains disgracieuses et avides de "standardisation" des contemporains profanateurs.

"Touchez la pierre et regardez le sphinx. Vous comprendrez alors peut etre que cette tombe est le seul endroit de la planète où Oscar Wilde n'est pas."

Mort pour avoir été, Oscar subsiste dans nos esprit pour ce qu'il sera toujours.

Trêve d'éloge :
La vertueuse pornographie de "Teleny" saura ouvrir les portes de ses fantasmes inassouvis.


Inégalable et inégalé.

Une définition de la frustration. Grotesque personnage.

Piano Vache,

Les discussions se succèdent et se construisent dans les élans alcooliques de nos personnages . Les mots s’exhibent avec une parfaite linéarité. Les philosophies se dépareillent. Happée par d’incorrigibles effluves éthyliques, elle se noie dans un dangereux scénario duquel la vérité n’a su sortir que dans son uniforme le plus sincère. Relents d’affection, caprice habituel perpétué dans son besoin de reconnaissance sans pareil.

Effrayée par le « sois belle et tais toi » ou le « tu n’es pas super mais ta plume elle!… » :

Elle préfèrerai tellement être d’une immonde laideur, enfermée dans un cagibi grotesque avec pour seule compagnie celle des rats et des cafards, mais être capable de peindre les illusions, les vérités, les théorèmes et les sensations, ou tout simplement les mots, parfaitement, plutôt que de trôner aux cotés des bons penseurs, tel un bibelot décoratif dans leur ombre délicate à espérer un jour pouvoir échanger avec eux ces idées qui la transperce de part et d’autre.
Elle les apprécie tellement, chaque jour un peu plus.
La proportionnalité est dangereuse.
L’affection pour « ces autrui » grandit et le dégout profond de sa plume ne s’épuise pas. Bien au contraire, il explose.

L’ombre croît.

Elle veut conquérir l’avant scène, non pas pour se montrer, grand dieu, Narcisse est depuis longtemps rongé par les vers : ma chair peux se putréfier si les ambitions étouffent et pourrissent en ses acres profondeurs.
Elle y monterai recouverte d’excréments sur sa scène s’il le fallait.
Mais pourvu qu’on la prenne au sérieux.

Laissez-moi m’assoir à vos côtés, sur la marche de l’échelle que vous gravissez ensemble.
Laissez-moi prendre le risque d’en tomber.

Je ne suis pas la conne que la population pouponne, la mijoré d'une génération bouton.
Je finirai par le devenir si d’avenir je n’exulte pas mon autre.

Je m’y suis encore perdue.


« Des creux et des bosses » Voilà ce que nous sommes, voilà ce que tout est.

Nostalgique d’une époque que nous n’avons pas vécue.
Un paradoxe magnifique.
Le Paris d’antan coule dans nos jeunes veines…

L’alcool aussi.

Retour à la sobriété.

C’est tout

12 décembre 2007

"Journal à l'intriguante dimension parisienne". Suite et probable Fin

Hier, 23h30

Le scénario scolaire est achevé.

Guy Môquet. Métro n°13. Direction Châtillon. Arrêt Porte de Clichy. Chasse au trésors amusante ; le portatif sonne au rythme des « où es tu ? .
Retrouvailles chaleureuses et embrassades "dindonesques".
Elle a parcouru les rues parisiennes aux cotés de son inimitable coco.
Petite escale dans un Café de la Place Clichy. Les mois ont passé et les histoires se succèdent. Les commères ne manquent pas à leurs devoirs. Les projets s’affinent : elles seront à Lyon en février aux côtés de la 3eme.
C’est après un arrêt aux Waters du café pour la modique somme de cinquante centimes d’Euros que les deux damoiselles se sont lancées dans une session découverte.

Bibliothèque Nationale de France. François Mitterrand à su laisser sa trace. Quatre tours imposantes. Coco joue le guide d’un jour en sucrant sa place à une professionnelle du tourisme. « Cette construction est une connerie », la seine pour l’humidité et le soleil comme cerise sur le gâteau. La brochure annonçait " architecture entre ciel et terre » quant à coco, c’est « architecture entre eau et feu ". Je l’aime.

Escapade vers Paris Bercy, elles croisent un seul et unique tas de neige douteux.
Le ministère des finances leur souris : elle, elle le photographie.
L’argentique a recouvré son autonomie. Les photos se sont succédées.
Retour au 35.

Fignolage du scénario.
Les brillants élèves rentrent de leurs respectives écoles supérieures.
Une appellation ; « tyran domestique »… féministe.
Une bouteille de blanc ; « Foncaucasse ».

La suite viendra, ou peut être pas si mes occupations m’empêchent de narrer ces expériences sulfureuses.

Le temps passe vite ici.

J’embrasse les absents.


Périple 3

La nuit porte conseil. « De Profundis » s’en est chargé. C’est sous les toits Parisiens, plongée dans la lecture « d’une des plus belles lettre d’amour qu’il soit », qu’elle s’est laissé achever par la nuit tombée.

Le jour lui a succédé.
Je n’ai pas envie de me perdre dans les détails d’une journée nouvelle.
Seule l’unique beauté des quartiers traversés me vient à l’esprit.
Marais, Quartier Latin ; les vestiges d’une époque disparue.
Baraques des quais de Seine, journaux anciens, livres entassés, caricatures du petit Parisien stéréotypé. Architecture révolue, lampadaires tout de fer forgés ; les lignes horizontales s’accouplent aux traits verticaux des immeubles anciens.
Le fleuve pénètre la ville dans toute son intime splendeur.
La jouissance de la redécouverte associée à l’ambiante fraicheur rosie leur joues.
Avides de sensations nouvelles, ils se laissent guider par le spectacle qui s’offre à leurs yeux.

Un jour, je saurai la raconter, cette émotion, cette nostalgie étrange qui à su s’emparer de moi à cet instant précis.
Compensation d’un incompréhensible manque par l’acquisition d’une pléiade.


La fatigue est là et c’est sans opposer aucune résistance que je la laisse me submerger.

Ce sera tout pour aujourd'hui, et je pense, pour les jours à venir.

11 décembre 2007

Ouverture d'un journal à l'intriguante dimension Parisienne.

Hier, 3:34 Péripétie 1

Nuits après nuits, jours après jours, les lettres et les mots se suivrons mais ne se ressemblerons pas.

Arrivée fracassante précédée d’une multitude de périples aux délicieux fumets.
Le premier, s’affirme par une houleuse vague à l’allure gerbatoire. Secousse du train à grande vitesse, le corps virevolte de droite à gauche, de gauche à droite, l’esprit ne suis pas, du moins plus, et se complait à rester dans sa linéarité caractéristique. Les tripes se mettent en mouvement et n’assument plus le valdinguage persistant.
Apparition du quai, portés par les notes affluentes d’un incontournable « Stairway to Heaven » de Let Zep’, les corps se ravivent, le sage biotique entame une danse Hard Rockienne et des idées de valses affriolantes s’emparent de mes contours.

Bravant le froid glacial, entraînés vers le quartier général de la semaine par une torpeur "abraquadabrantesque" (merci), il parcourent les quais, les rues et les boulevards. D’escaliers mécaniques en rames de métro, de rames de métro en coins de rue à la particularité Haussmanienne. Les photos se suivent, le mécanisme de l’appareil travaille et immortalise les lieux.
Guy Môquet. Immeuble écléctique belle époque. La lumière leur fait faux bond, la cours est sombre, le « surplus bagagier » rompt le silence nocturne.

Le second, s’explique par une forte propension à l’erreur. Les extrémités des mains du chevelu ont oublié, elles se sont perdues sur le mauvais interrupteur, la mauvaise sonnette. Le nourrisson du 4ème aura vu sa nuit perturbée, encore une fois me dira t-on.
Réceptionnés en trombe par leurs ôtes du 5eme, ils pénètrent dans l’humble demeure au rythme des fou rires nerveux et des pas maladroits.

Le portatif annonce une rupture d’unité, et l’argentique un défaut de batteries.
Les aléas du direct ne feront que pimenter ce séjour aux fracassantes perspectives.
Elvire fait sa ronde féline dans les pièces communes, le sapin clignote presque au rythme d’une New Wave répétitive.
Programme pas encore défini ; mais les idées sont là.
Le scénario inspirera probablement celui qu’elle doit écrire pour cette faculté bringuebalante.

Je l’espère.

Demain, le défilé dans les limbes Parisiennes commence.



Ce matin, 10h30 Péripétie 2

Demain est arrivé.

Surplombant les plus hauts immeubles du 17eme, le soleil brandit ses rayons timides. Une brume nuageuse laisse présager que la journée n’est pas tant entamée que ça. Elvire s’amuse des bibelots originaux à tête de Mr Jack ou de Chauve souris fantaisie qui se meuvent au bout des branches pourtant robustes du sapin.
L’appartement reprend vie, les personnages défilent.
Départs sur le qui vive : l’appartement se vide progressivement.
Le sage tend difficilement à perpétuer son état : il repose son esprit.
Bruit de papier, tintement de clef, le maître de maison prépare son envol vers Paris VII.
Pour ma part, l’inspiration à repris possession de ses appartements laissés vacants durant le voyage.

Le scénario s’écrit peu à peu.

Celui qui met en scène notre escapade Parisienne se dessine lui aussi.

L’incipit est terminé.
L’intrigue commence.

9 décembre 2007

Paris, Hétaïre aux grands airs. Me voici. Adieu ma pauvre amie.

J'apprécie les perspectives aguicheuses qui rythment le mécanisme de mes pensées actuelles.

Le départ, non pas au pied levé comme il eu été réalisé la 1ere fois, mais le départ quand même.

Nous ne sommes plus dans le dépucelage, la profession de foi lui succède et l'espoir d'une confirmation rend la palette d'autant plus colorée.
L'envie oppressante de ne plus vivre les jours qui me séparent de ce lundi dé[noir]cit semble s'être estompé.
Mais lunes est si proche, presque autant que Lutesse qui, présente dans mes soupirs les plus profonds, n'a jamais été aussi riveraine de mon existence futile.

Le souvenir d'un voyage. Une histoire de quelques jours avec mes si persuasifs comparses.
Souvenir imputrescible et intarissable.

Je tiens à conclure les prémices d'une échappée sentimentale par ces quelques mots :
Que les inssuportables égocentriques emprunts de fierté, et à l'insoutenable manque d'autocritique se noient dans leur merde.

MOI, je m'en vais.


Adieu

[Un manque saura quand même se faire ressentir.
A lui : à très bientôt]

Un enchainement de mots, une suite d'idées... Le concept viendra plus tard.

Dimanche 09 décembre 2007, 01:02.


"Lettre 63" Il faut bien s'amuser : "les sots sont ici bas pour nos menus plaisirs." Les Liaisons Dangereuses de Choderlos de Laclos

Entre "L'Âme Humaine" d'Oscar Wilde et "Les Liaisons Dangereuses" De Choderlos de Laclos, au lendemain d'une journée sans texture et à la veille d'un Paris fulminant, parmi un récent manque certain et un actuel trop plein familial, entre un désir blafard et des soupirs bougonants ;

Je déclare Arthur prosélyte de l'Hypercradouille.

Je m'en vais, comme je sais si bien le faire, rejoindre les appâts de Morphée.

Dans quelques heures je serai sur les planches.
Pour les enfants, fardée, costumée ; travestie.
L'idée lui plait. Mais le plaisir s'accorde t'il toujours à l'instant.

Demain, le train à grande vitesse, les rails...

7 décembre 2007

Neige, glace, cristaux "Tabernacle, partons à la chasse au Caribou"

Interieur Jour. Chez Flo

15h 21, France 5 ; Documentaire sur le Canada.

Sujet : Allons nous geler les gosses mes comparses !

"La punition va lui tomber sur le coin de la gueule" Le reveil sonne.

Elle a déjà commencé à s'immiscer dans mes satanées neurones, la foutue punition.

Vilaine fille.

Mes engagements sont bien trop vite déçu, ma persévérance est mise à l'épreuve et semble vouloir s'offrir la dernière place du classement. Implication primaire fantasque, retrait du monde réel secondaire effrayant.
Passage d'un extrême à l'autre, la stabilité semble être loin derrière ; au mieux, loin devant...
Je m'endors et ne me réveille pas.
Une manière de fuir la réalité. Fondue dans un sommeil profond aux acres parfum attrayants, elle préfère vivre dans un univers fantasmatique où tout peut se produire, où le don de forces s'ammenuise, où son esprit ne lui ment plus, où les masques se succèdent pour son plus grand plaisir.

La punition va tomber, elle est trop longtemps restée dans les bras de Morphée.

Insoutenable volonté à tendances maniaques de tout bien faire, elle se contredit par son manque d'action.
Contradiction mon sage biotique...
Le paradoxe n'y est même pas applicable.

Je vis dans l'utopie d'une attente.
La passivité me rend frigide et le manque de persévérance me fait débander. Alors pourquoi s'immoler? Masochisme mal placé peut être.

"Si tu continue, la punition sera d'autant plus grande"

On ne peut pas plaire à tous : on ne peut pas plaire à tout.

Ma philosophie hédoniste se transforme en faire du but de ma vie mon plaisir et en simultané celui des autres.
Le coït de ses deux notions semble perturbé : l'un gêne opiniâtrement l'accomplissement de l'autre.

Les solutions sont dans l'action.

Je vais m'analyser salle 230b dans les locaux miteux de notre faculté "autonomiquement" privatisée. Paradoxe.

La réponse s'en suivra.


Je ne veux pas de ce putain d'égocentrisme moderne en moi


C'est dit.

Ce qui est fait est fait :
l'essentiel reste à faire.

6 décembre 2007

Drame Existentialiste : Je veux plonger en plein, au coeur, aux tréfonds, dans les vicères de cet univers.

Innocents - the dreamers (The Dreamers) est un drame existentialiste franco-anglo-americain de Bernardo Bertolucci, sorti le 10 décembre 2003

Livrés à eux-mêmes - Voyage initiatique - Jeu - Identité émotionnelle - Identité sexuelle - Sens - Les esprits s'exacerbent - Règles - Limites

L'existentialisme est un courant philosophique et littéraire mettant en avant la liberté individuelle, la responsabilité ainsi que la subjectivité. L'existentialisme considère chaque personne comme un être unique qui est maître de ses actes et de son destin.

Je plonge

Elle laisse son identité charnelle glisser dans les méandres de la vague ambiante azoté ; moiteur à la sécheresse dérangeante, brulures nasales aux vertus spirituellement apaisantes.
Sa fraicheur brulante pénètre les pores désireux de sa chair contestatrice.
Les contours hurlent "non" mais les connexions intérieures à l'effroyable puissance phallique pensent "oui".
Paradoxe initiatique, contradiction permanente des ingrédients de sa matérialité.
Que mon corps deviennent transparence s'il doit s'égarer dans les catacombes d'un ciel subordonné par la perte.

Je refuse ce monde moderne dépourvu de toute démonstration de dépravation quelconque, je refuse la honte et le manque de jugement, je refuse l'abrogation des sens et des désirs charnels, je refuse ces limites, je refuse la psychologie normative, je refuse le moule formateur, je refuse la timidité protectrice :

Je refuse le refus de mes règles du jeu.

Je veux jouer.
Risquer le gage.
Que le badinage en vaille la chandelle ou non.

Je veux me perdre, expier ma frustration existentielle dans cet univers tant désiré.
Mes fantasmes esquissent ses contours.
Je ne veux plus aller à lui.
Je me livre toute entière à sa venue.

Que l'azote de l'époque révolue m'emporte dans un microcosme persévérant, détenteur des restes de ces valeurs fantasmagoriques.

Asphyxiante jouissance,

Je t'attends


.

3 décembre 2007

Elle s'offre un stage culturel. Elle cultive son navrant intellecte.

1930, une année qui désormais me parle ; l'année d'une machine à écrire.

Ce mois aura été riche en apprentissages divers et variés.
Elle s'accomplit dans ses pages de notes aux gribouillis pourtant si souvent désencourageants.
Il ne faut pas croire ce que disent les médias et notre chef d'état au douteux manque d'informations sur les universités françaises.
Nous ne faisons pas que "fumer des joins sur les pelouses" dégarnies du campus, ou "dessiner des champignons et des sexes masculins en tous genres" sur le coin de nos feuilles de cours :

la faculté vous ouvre les portes, même bien fermées, d'un vocabulaire au fumet et aux perspectives savoureuses.


Parmi ces allocutions affriolantes, il en est certaine que j'affectionne particulièrement.

L'hédonisme (du grec hèdus, « agréable, plaisant ») est une doctrine philosophique qui fait du plaisir le but de l'existence.

Prenons notre plaisir, ne le remettons pas à demain.

Une Hétaïre (Grèce Antique)
est une femme éduqué et de haut niveau social qui offre compagnie et services sexuels, souvent de manière non ponctuelle.
(Par extension)
(Soutenu et plaisant)

Femme vénale qui
fait profession du commerce charnel.

C'est si joliment dit.
Plus simplement ; Une pute de luxe ou un plan cul de la haute société.

A croire que la finesse me manque...

Quand je serai grande, je veux être une Hétaîre éduquée et de haut niveau intellectuel, je veux culturellement accompagner mes comparses, et prostituer mon esprit jusqu'à ce que mort s'en suive.
Je serai une prosélyte de l'Hédonisme. Aussi.

Pour l'instant, ce sont les Grecs qui jouent les prostitués de la connaissance.
Un potlash ; en échange, elle leur offre sa jouissance suprême à la lecture de ces mots d'esprit.

Les grec avaient (et ont peut être toujours) , d'après nos héritages sculptés, de petits sexes.

Si le rapport culture/taille du sexe est officiel, les français doivent être proches des atouts dont ont été dotés nos amis les chevaux.


Terrifiant


!

30 novembre 2007

U N E F : Briseurs de grève. S A R K O Z Y : Parleur sans trève.

DEFINITION DE L'UNEF : Syndicat étudiant se disant neutre ( ne l'étant pas du tout) sachant le moins lire entre les lignes : "cessez les blocages et les grèves, le chef d'état débloque des fonds pour les universités" et dont le président à signé la pétition contre la LRU ce matin même. ( Grand dieu, ce qu'il sont mal accordés )

Naifs, naifs et encore naifs.

Nous le sommes aussi.

Mais nous, nous n'avons pas la prétention de nous proclamer "représentant de la pensée étudiante majoritaire"


5 milliards d'euros pour les universités. Comment? par la vente de 3% des capitaux EDF.
"Le président Nicolas Sarkozy a annoncé jeudi soir que l'Etat allait vendre 3% du capital d'EDF pour "un plan d'investissement" dans les universités françaises." (Agence France Presse)

Oh les beaux prémices de la privatisation!

"l'Etat, et Nicolas Sarkozy en particulier, est en train de résoudre tous ses problèmes d'argent, en utilisant une entreprise (...) comme vache à lait". (Agence France Presse)

Et elles n'ont pas fini de se faire tripoter les pis.

...La prostitution c'est mal!




Le campus Carlone à voté la grève aujourd'hui.

88 votants : 72 pour, 6 contre. Pas mal pour près de 5000 étudiants, sans compter que plus de la moitié a levé la main dans le but de ne pas avoir à trainer son excédent graisseux dans les amphithéâtres non chauffés de la faculté.

Minoritaire par le nombre mais majoritaire par la présence d'esprit.


On vous emmmerde l'UNEF.

On vous emmerde.

29 novembre 2007

D é p a r t i m m i n e n t. Il semblerait que mes désirs soient des ordres . . .

Envieuse,
Elle s'en va la reconquérir.


Sa pute, sa capitale.


Stigmatisée par sa vertu douteuse, ses formes aguicheuses et son indescriptible éclectisme : elle y reviendra toujours.

Imposante de mystère, rongées par ce vers souterrain - carcasse de ferraille à l'incognoscible élégance - par ses richesses dissimulés, sa défiante tyrannie, son despotisme à toute épreuve ; elle la fascine.

Tracés Haussmaniens, déambulation ostentatoire des silhouettes à l'allure Parisienne, ruelles dévoyées reflétant les esprits des penseurs fanatiques.
Dépravation artistique, vice philosophique, c'est en cette muse belliqueuse qu'elle consigne tout ces espoirs.

Les pellicules dans la poche, le Canon aux creux des mains, elle parcourra les restes de Lutesse à la recherche de ces clichés tant espérés. Voutes imposantes, pavés à la glaciale noblesse ; elle n'acquittera pas les berges du fleuve reflétant la mine grisâtre d'un ciel à la symptomatique bassesse.
Le froid douloureux aux convections glaciales ne parviendra pas à cristalliser ses veines brulantes d'inspiration.

Accompagnée de son guide barbu, de son sage biotique ; elle s'en va.

Bientôt.

27 novembre 2007

Repêchée en pleine manifestation grossière : la citation du jour. (Utile dans la rupture de l'égalité. . .)

"Si toute la population gauchiste écrivait de la main gauche, il y aurait très peu de personne ayant une écriture pattes de mouche déplorable" [Moi]

De toute façon ça ne marche pas, tous les gauchers n'écrivent pas forcément mal.
Sans compter les erreurs de statistiques : gauchistes qui ne s'assument pas, gauchers qui penchent pour la droite ; Et les emmerdeurs : les ambidextres du script comme de la politique

Je m'enlise

Va mourir vieille poule.

26 novembre 2007

F I N de la mise en parenthèse de son existence : Elles ont étés abrogés.

Soulagée.

Les feuilles séchés se pavanent et s'effritent sur l'asphalte, les arbres ont revêtus leur manteau d'automne à coup d'oranges délavés, marrons Gaya et rouges sang séché. Le soleil laisse éclater ses rayons translucides sur sa peaux tiédie. L'air pue les déjections de gaz carbonique; il fait trembler ses boucles frivoles et claquer comme un étendard glorieux son écharpe envieuse de rejoindre le large.

Les gens passent, les secondes trépassent...


Sourire niais.




Elle apprécie tout à juste titre.

"Vivre est ce qu'il y a de plus rare au monde, la plupart des gens existent, c'est tout"

Ca c'est fini !
Je sors de notre putain de caniveau et je les regarde pour de bon ces étoiles, les pieds à la surface du sol, juchés sur les amas de terre concassés.


Cessez de creuser mon trou :
Les racines, c'est pas pour tout de suite.


[Merci d'avoir été là. Merci de tout mon systeme cardiaque, mon tissu neuronal, ma toile pulmonaire et mon réseau intestinal.

Merci de toutes mes trippes]

Experience anciennement nouvelle : Rue neuve. Passive observatrice, elle r a c o n t e.

Scène appar(t)amment quotidienne.

La nuit s'est abattue sur la ville depuis déjà plus de 6 heures. Quelques loupiotes ont survécu à sont assaut prémédité et laissent encore les contours des fenêtres avoisinantes apparaitre en négatif. Rue neuve, ruissellement de pisse, odeur de poiscailles et fruits de mer en tout genre. La "vieille ville" dévoile ses atouts nocturnes, soutenue par les lampadaires "Corbusiens" dont la lueur butte aux premiers pavés de la ruelle...

6 demi-étages, "Bonsoir, c'est au troisième". Odeur prenante d'épices dans la cage d'escalier aux marches à l'irrégularité destabilistante. Noir délavé, blanc salit, gris fissuré. Ascencion vers les 4 murs Babéliques. Repère ; le papier jaunit de la compagnie générale des eaux pendu à la tuyauterie apparente. C'est le bon étage, la porte grince: naissance d'une brume familière aux acres odeurs accueillantes, nuage de chaleur... Elle se referme sur nous.

Noir, blanc, gris, ambiance "chambre jaune". Les personnalités défilent. Une à une elle s'asseyent. Les corps quant à eux se déplacent ; du canapé noir au bureau blanc, du bureau blanc à la table taggué ou à la cuisine épurée. Les yeux sont axés sur le bloc rectangulaire tant convoité, les images virtuelles défilent et se reflètent dans les prunelles aux pupilles dilatées par la persisante obscurité... Fenêtres ouvertes sur les persiennes Nissart, l'air frais nocturne s'infiltre dans la pièce. Mouvement de convection atmosphérique, de conduction charnelle et psychique: les corps se parlent et les esprits se comprennent.

Des fluides de gnôle dans les veines ; leur sang répond positif.

Passive, observatrice, elle prend part au bon déroulement de l'illusion. A la recherche de son "pays de Cocagne" elle à trouvé en ce lieu une Oasis apaisante. Porté par la pensée, par le souvenir de la chaleur ambiante, des nués de fumée et des flots de paroles conciliantes, elle traverse la ville frigide : elle y revient toujours.

Enrichissement sensationnel, humain et personnel. . .

Qui l'eu cru:

Chaque soir, elle se couche un peu moins conne.

Point

24 novembre 2007

Que d'émotions d'une emotionalité emotionante ! [ Je ne cracherai pas le morceau : ce psychodrame ne me conviendra pas]

Dynamique de groupe : une expérience doublement destabilisante.

Il, ou elle, parle.
Debout, seul face à une assemblé de personnalités juchés sur des chaises formant un cercle parfaitement fermé. Leurs yeux ; rivés sur les contours de sa personne, sur des ébauches de notes, ou sur le sol crasseux.

Le corps se donne en spectacle. Les lèvres se meuvent, les mains ne trouvent plus refuge. Violente lumière jaunâtre des néons, les gouttes glissent sur un front aux veines anormalement apparentes. Il, ou elle, est déstabilisé.

Ils ne sont pas les seuls.

C'est sur son fauteuil métallique, le regard perdu dans l'architecture et les tympans dévorant le flot de paroles qu'elle vit l'expérience. Horrible personnage à l'analyse débordante, elle les juges. Des à priori sur une poignée de minutes de prestation. C'est, dit-on, (mais qui est on?) honteusement humain.

Elle se juge aussi.

Là voila perturbé à son tour.
Ambiance pesante, envie de décoller son fessier du séant, besoin de hurler "moi aussi je [pense, fais, dit, crois] ça!". Elle se tait. Frustration absolue. Besoin insupportable de reconnaissance.
Le caprice perdure.

Tripoter la boucle de sa veste en cuir et passer nerveusement une main dans sa masse capillaire semblent être les seuls échappatoires possibles dans l'instant.

Elle à envie de parler mais un bon éléphantisme des couilles lui manque.

Elle n'a pas peur de se donner en spectacle : elle le fait si souvent. C'est bien plus dérangeant encore. La contradiction l'effraie. Que dire quand on n'est pas sois même persuadé de ce que l'on avance. Sensation d'infériorité face à eux. Elle les places sur un pied d'estale, s'agenouille, pleurant son involontaire manque de sincérité.
Montés d'adrénalide, elle a besoin de passer à son tour et se persuade du contraire malgré l'affiche que lui valent ses mouvements nerveux.

Putain de bon stress.
Putain de frustration de ne pas l'avoir poussé jusqu'à l'acme

La crise existentielle serait encore là ?!

Tellement comédienne qu'elle ne contrôle plus ni ses personnages, ni la mise en scène de l'acte II de sa vie. Qui est elle parmi tout ces rôles...
S'analyser , encore, c'est probablement ce qu'il lui faut.
Cesser une dite "dévalorisation".

Ca ça viendra peut être après.
" Qui vivra verra ".

Je verrai.







PS : [dans le moins "poussé"] Ce soir j'ai contribué au bouchage des chiottes de Florian. Il est content d'avoir nettoyer les carreaux transpirants d'eaux à coup de serviettes de bain et de serpillères "haute technologie".

Maman m'a dit 2 feuilles. C'était 2 feuilles.


Point

22 novembre 2007

[AG] t i s a t i o n A c c o m p l i e . Les petites "Branques" du campus se sont achetés une opinion.

[AG - Oscar Wilde - Labo Photo. Il ne lui manque plus que l'abrogation de cette foutue loi]

Privatisation de l'existence.


"Une démocratie qui ne prend pas en compte ses minorités n'est pas une démocratie valable" ( "Philomen")

Faites des gosses, flanquez les dans la poussette de l'UMP, berceau de "cultures" diverses et avariées, petit pot saveur "Gouvernement pas frais" qu'est notre pays et apprenez leur à être de bons citoyens ; Entrepreneurs, Friqués, Unis pour le Mouvement Populaire.
Ils auront alors toutes leurs chances de franchir la pré-selection afin d'arriver jusqu'au "casting" fatidique et réussir en " Prime time " dans les Universités Françaises.

Bienvenue sur le plateau d'une France à l'éducation "Star Académisée".
Valérie Présente, Maitre Sarko comptabilise les votes, et nous public applaudissons.

Aujourd'hui [nous] avons décidé [ensemble] de ne plus applaudir.



Je ne pense pas être croyante : je cesse de dire Amen.

21 novembre 2007

"Nous ne sommes pas assez rentables ..."

Demain est un jour nouveau parait-il.
La nouveauté, c'est "L'AGtisation" de cette Faculté de branquignoles.

Que ceux qui sont capables d'avoir un esprit critique, ou tout simplement un avis sur des évènements importants succeptibles de modifier la trajectoire qu'avait pris leur jolie petite vie d'étudiant, ramènent leur cul de flémard.

Sinon, qu'ils se taisent à tout jamais.

Exaspérée je suis.
Et je m'en excuse.


Je ne suis pas rentable non plus.



[Envie d'etre "assez bien" pour plaire à son personnage]

Même les Bus sont allés manifester aujourd'hui. . .

Le Bus Ligne d'azur numéro 22 à eu comme qui dirai une " panne de réveil " ce matin.
Rien de dramatique.
Les étudiants peuplant les facultés Niçoises ont quant à eux complètement oublié de se lever depuis quelques mois.

La pandémie de léthargie est officialisé.

Une mise en quarantaine des Universités de Nice Sophia Antipolis à été effectué dés le 11 aout 2007. Mais l'espoir est peut être là : une vague de barbiturique en provenance de Lyon II, Tours, Toulouse, Paris III [...] a récemment été détectée aux frontières bien gardées, du département des Alpes Maritimes...
Qu'adviendra t'il de la situation demain, ou dans les semaines à venir?

Affaire à suivre.

Départ à 10h. Rendez vous au pied de " La tête au carré" : Manifestation.

Chouette !

Et pourtant ...

En parallèle, dans les méandres de sa vie d'étudiante "obligée" par une prestation orale :

Rue Paul Valéry -> Rue de France -> Avenue Gloria -> Avenue De Bellet -> Boulevard de Magnan -> Boulevard Edward Herriot, Salles de cours : H 5 pour motif de "réunion professionelle", Amphithéâtre [69] ; deserté, Boulevard Edouard Herriot -> Boulevard de Magnan -> Avenue De Bellet -> Avenue Gloria -> Rue de France-> Rue Paul Valery.

Redondance exaspérante : Rue Paul Valery -> Rue de France -> Avenue Gloria -> Avenue De Bellet -> Boulevard de Magnan -> Boulevard Edward Herriot, salle EIPT ; cours reporté, " La Civette " ; 2 pastis, 1 kir, 2 coca. Fumée de cigarette, Odeurs de tabac froid, Montagne de mégots grillés. Un kir renversé. Derniers centimes étalés sur la table, un Nice Matin. Boulevard Edouard Herriot -> Boulevard de Magnan -> Avenue De Bellet -> Avenue Gloria -> Rue de France-> Rue Paul Valery : RETOUR A LA CASE DEPART

Bref résumé : la voilà privée de manifestation.

Je réagirais face à cette injustice.


Demain, le réveil ne sonnera pas et j'oublierai de me lever.

Point

18 novembre 2007

La lethargie. Une belle invention. Encore une idée de l'homme je supute.

La léthargie est une forme de vie ralentie (hibernation, estivation) qui permet à certains animaux (invertébrés et (surtout) vertébrés) de surmonter des conditions ambiantes défavorables ( Hiver proche ? ). Les animaux ( et humains) en léthargie ont des fonctions vitales extrêmement réduites (la température du corps baisse, les battements cardiaques et les mouvements respiratoires deviennent moins fréquents [difficulté à se réveiller, tourner la clef de la serrure, aller faire les courses. . .]. Toutefois une certaine quantité d'énergie est nécessaire à l'animal pour accomplir ses fonctions vitales ( aller en cours, boire et fumer), même si elles sont réduites au minimum ( ... boire et fumer). Pour cela, avant de tomber en léthargie, il accumule des réserves de graisses et de sucres (Mc Donald, Chocolat Noir à Dessert, Pizza Shop) destinées à être métabolisées au cours de cette période. La léthargie, généralement périodique ( à période parfois très longue...), correspond aux températures estivales maximales (estivation [ activité principale de l'estivation : errance dans le Vieux Nice ] ), ou aux températures hivernales minimales (hibernation [activité principale de l'hibernation ; errance dans le Vieux Nice ] ). Il y a aussi des cas de léthargie non périodique, qui se produisent occasionnellement pour surmonter des difficultés ambiantes particulières.

Wikipédia est un génie, les symptômes sont là !
Je m'auto proclame atteinte de léthargie "ocsasionnellement permanente". . .
Nous sommes bien nombreux dans ce cas là.

C'est une réelle pandémie.

17 novembre 2007

Université : Lieu de culture et de siestes répétées . . .

Regain de motivation? Et bien non ! Raté.

Elle pensait reconquérir sa vie "d'étudiante modèle" à coup de Dynamique de Groupe, Communication par la Parole, Modernité dans l'Achitecture et le Design au XXème siècle ou encore Atelier d'Ecriture Journalistique.
Mais, il y a toujours un mais, les yeux se ferment, le cerveau ne suit plus et les lettres qui se dessinent sur son papier Clairefontaine (PUB) se font de moins en moins rondes et dévient rapidement sur les lignes alentours. Il ne manquerai plus qu'un ronflement bestial pour mettre un point d'orgue à cette scène quotidienne.

Que dire pour ma défense, nous n'avons qu'une seule jeunesse? Profitons en!

Hélas, je ne profite pas de ce dont je voudrai profiter.
Ô université, "univers qu'il faudrai citer" comme lieu de culture arborescente et de decouvertes fructueuses.

En ce qui me concerne je ne me cultive plus, ça entre par une oreille ( quand ça rentre) et ça ressort par l'autre.
C'est ennuyeux, j'aimerai tellement pouvoir affirmer à mon tour que

" je ne suis peut être pas très intelligente, mais [que] j'ai beaucoup de "cultivation" "

Ca attendra encore un peu, à moins que je ne decide de prendre les choses en mains.
Il faudrait pour cela que mes synapses cesse d'envoyer des messages subliminaux affublés de "dormir, oreiller, couette"...

Mais passons...

Petit extrait de mes ébats amoureux avec les études supérieures :




Amphithéâtre Emile Gasquet, double porte massive aux tons verdâtres arborant un écritaux signifiant, et surtout très tentant : SORTIE.

Mon esprit s'est déjà frayé un chemin par l'encoignure rectangulaire. Ouverte sur un couloir grisâtre à la sobriété glaciale, elle laisse transparaitre de temps à autre certains spécimens de cette espèce si étendue : l'étudiant errant.

11eme rangée, avachie sur la longitudinale et fine tablette aux ornementations originales; expressions anarchiques, apologie de l'alcool et de la baise, groupes musicaux en tous genres. . . emplacement 141, débat axé sur la distinction des taches masculines et féminines, effrayant mais bien ancré, mon cher chevelu à barbe rousse m'explique.

Bruits de fond ; j'entends mais je n'écoute pas. Des sons au rythme abrutissant et aux intonations tout droit venues de la botte de la méditerranée s'échappent des modestes enceintes noires postées aux quatre coins de la pièce. Sonorités apaisantes ; la voix grave de mon penseur chevelu raisonne. Froissement de feuilles, cliquetis de stylos, mécanismes grinçants des sièges inconfortables : atmosphère agréable.

Parmi les murmures et rires étouffés (ou pas) l'ennui fait son apparition sous ses formes les plus représentatives ; bâillements à s'en décrocher les mâchoires, massages vigoureux des tempes, frottements nerveux et répétés des globes oculaires...

L'amphithéâtre se vide petit à petit, gémissement des sièges en bois, ballerines, talons aiguille... Nous, nous sommes là, accompagnés de notre surplus utilitaire, la plume à la main ou les doigts sur le clavier. L'attention s'est dissipée jusqu'a disparition totale.
"Il faut écouter!" Je le sais, et pourtant, je ne parviens qu'à entendre, ce qui finalement me contente parfaitement.

L'amphithéâtre est presque vide, les enceintes muettes, et "le chevelu" entame une conversation virtuelle avec son capricieux outil de travail.
L'Italienne essuie à l'aide d'un mouchoir le tableau blanc parsemé d'annotations rougeâtres parfaitement illisibles.
Prise débranchée, il n'y a plus personne dans l'amphithéâtre, juste nous deux allant vaquer a d'autres occupations.

Direction tant attendue : la sortie.
Etudiants errants que nous sommes, nous allons maintenant nous fondre dans la masse des déambulateurs du couloir...

Point

Et ce fut fait...

16 novembre 2007

Envie persistante. " On peut resister à tout, sauf à la tentation"


Envie de toi. Pute de Capitale frigide.

" Souffle jeté sur la poussière de nos souvenirs "

« Notre passé, voila ce que nous sommes »

Elle s’y introduit, à la recherche de ces mélodies d’antan qui ont fait vibrer les tympans de ses géniteurs. Elle replonge dans le siens de passé, son histoire qui, collé à sa peau comme une odeur tenace de tabac froid, elle transporte avec elle sans réellement y prêter attention.

Pour le meilleur comme pour le pire.

Souvenirs agréables, doux instants sucrés qui ressurgissent à la vue d’une photographie, d’un objet signifiant, au contact d’un tissu, d’un parfum connu. Souvenirs parfois étranger, avisé avec les yeux de cette petite fille qu’elle a été. Perception d’enfant, nostalgie de l’impossibilité du retour en arrière ; les instants, les gens, les choses trépassent.

Ouvrir les cartons poussiéreux, laisser s’en échapper les odeurs acres de moisissure et d’humidité synonyme du temps qui est passé et qui passe encore. En sortir de vieux clichés. Ancré dans le papier défraichi, les sourires, les expressions de ceux qui ont disparu ou vieilli. Ouvrages à la couverture brunis et aux feuilles jaunies parsemés de marques d’attention et de dédicaces multiples « A ton cher frère, 1886 ». Des écrits, des signatures, des visages : notre héritage. Tout ce qu’il nous reste.

Partage d’une passion avec celui qui lui a donné la vie. Elle le connait si peu, le découvre devant ce vieux bouquin épais illustré de photos qui lui semblent toutes aussi signifiantes les unes que les autres.
Dans ses yeux, le reflet de cette femme aux traits expressifs, il se rappelle, les sensations resurgissent. Reconnaissance de cet amour d’enfant pour cette femme de papier, nostalgie du petit garçon dans cette voix d’homme qui raconte.

Il divulgue son histoire : il se dévoile.

Nuage de poussière, « Les bons enfants ». Les écrits de la Comtesse de Ségur lui retombent entre les mains. Elle se souvient.
La bibliothèque Rose, ce petit ouvrage rouge, ses pages dorées, son odeur de vieux et ses illustrations noir et blanc. 1887, taché, ses petites mains potelés l’on ouvert après tant d’autres peut être, ses yeux innocents l’ont parcourus. C’est au contact de sa couverture fraiche, des enluminures dorées, et des paroles de Léonce, de Pierre ou encore de La Maman qu’elle a décidé un jour de lire tout les livres du monde. Ils se résumaient, à l’époque, a une douzaine de gros bouquins malodorants disposé sur les étagères miteuses d’une armoire en bois imposante.
Dieu que le monde s’est agrandit depuis. Elle retrouve malgré tout ce petit livre si symbolique au creux de ses mains aux doigts maintenant allongés et aux ongles vernis.

Le départ de tout ?

Lecture d’un poème. Poème de cette femme qui l’a enfanté. Il recèle les vestiges d’une incroyable sensibilité. Prédestiné à l’écriture elle lui offrira cet héritage ? Elle l’aura au moins pourvu de cette envie de recouvrir de belles lettres débordantes de sentiments, les pages blanches du livre de sa vie.

Nous avons tous étés, et nous sommes aujourd’hui ce qu’il reste de cette époque :

« Des tas de poussières plein de souvenirs fugaces en désordre »

" E x a c e r b a t i o n e r o t i q u e "

Quand une envie se mêle à une image, celle du corps aux contours voluptueux, qu’elle deviens désir et se noie dans les gouffres profonds de la chaleur, des odeurs, des mouvements brefs et puissants, l’esprit se sépare de l’enveloppe corporelle et la laisse voguer au rythme des pulsations des veines brûlantes et des respirations haletantes.

Le contact d’une peau lisse avec une main rugueuse enivre la silhouette légère, de la courbe des hanches au creux du dos, dans un frisson de plaisir, de douceur et de fermeté. Le passage des lèvres chaudes et d’une langue frêle et humide sur un torse tressaillant, le bruissement des draps froissé sous des gémissements à la pureté enfantine transporte la passion grandissante des traits qui se durcissent.

Deux corps nus aux pores transpirants de plaisir, halés par une sensualité vertueuse enlacent l’intimité de leur dessin dans une vague douce d’érotisme.
Les légères gouttes qui se meuvent sur ses tempes battantes et entre ses reins vigoureux et humides témoignent de leur ferveur.

Elle vibre sous le poids du corps fiévreux et tente en vain de retenir les cris qui crispent son visage.
Elle mord sa lèvre inférieure, resserre l’étau de ses mains sur les courbes gracieuses des hanches qui la traversent marquant de ses ongles un plaisir intense.

Un souffle chaud et douceâtre voguant sur sa nuque, la pilosité d’un visage à la mâchoire puissante contre cette joue lisse et sucrée, le rapport charnel de son poitrail avec le contour de ses seins rond et fermes :

- Tant de choses qui font vaciller l’esprit et réveille le corps avec tous les fantasmes qui le dominent . . . -

"Burlesque Dégringolade"

« Cendre de lune, petite bulle d'écume. Perdue dans le vent je brule et je m'enrhume »

A croire que c’est plus qu’un rhume qui s’est abattu sur mes contours. Petite bulle d’écume, certes, j’ai fini par le croire à force de l’entendre. Hélas, ce n’est plus dans les airs que je me pavane mais c’est derrière les vitres d’un métro imaginaire que je m’échoue. Plus que perdue la voila pommée.

Aussi fou que cela puisse paraitre, une envie me consume de part en part, plus qu’une envie c’est devenu ces derniers temps une nécessité ; un besoin. Oui, un besoin. Celui d’être assise sur les coussins décolorés d’un métro Parisien, à l’abri de toute lumière naturelle, perdue dans une dimension souterraine. Envie de ressentir ses courbatures désagréables qui nous rappellent à notre condition d’être périssable, les fameuses courbatures générées par ce séant si convoité duquel s’échappe des odeurs aux arrières gouts de poussière et de crasses diverses et avariés. Le front appuyé contre le plexi glace rayé et trouble, les lumières des nombreuses rames tentent de se frayer un chemin, elles défilent, comme tant d’images dans cet esprit.

Se laisser transporter, se laisser aller, ne plus être vraiment maître de sa destination. Le plaisir de suivre un chemin déjà tracé par des rails solides. Un moment de paix, de repos où il n’est plus nécessaire de songer au minutes ou aux heures qui s’écoulent, où il n’est plus essentiel de se demander ou l’on va. Besoin que l’instant se fige, qu’il n’y ait pas de terminus, aucun terminus.

Tout un programme qui en dit long sur mon état d’esprit actuel. LA FUITE
Bye bye le leit’ motiv, bonjour la cervelle brumeuse, l’indéniable fatigue et l’affable malaise quotidien. Impressionnant le changement d’état qui s’est opéré. Passage de l’affirmation d’une autonomie exacerbée, d’un besoin puissant d’indépendance, d’une rage de réussir, d’un surplus d’investissement à … rien. Et oui, RIEN. Aucune envie, si ce n’est celle de mon pauvre métro Parisien que tant d’autres maudissent à chaque seconde que fait naitre leur existence.

Trop de contradiction ma pauvre. TROP DE CONTRADICTION.

Dégout de la technologie, de toutes ces saloperies électroniques et informatiques qui riment avec pathétique et épileptique, dégout de la masse, de la mondialisation, de ce foutu capitalisme, besoin de vrai livres et de papiers rugueux, envie « d’harmonie avec la nature », (écrit, je trouve ça vraiment ridicule), désir de retour aux origines (inconnues je précise). Et la voila qui se jettent à pied joints dans son métro fait de ferraille, d’électronique et d’informatique, la voila qui fantasme sur la fourmilière du pays, sur la capitale frigide. Culte du paraitre, dévotion pour la « classe à la Parisienne ». Besoin de se faire transpercer de part et d’autre pour vibrer. La voilà qui distribue des tracts Quick. Passage des pieds nus aux souliers meurtriers. Tel un bout de cire, elle se fond dans le moule de la modernité, évolue avec elle (pas trop le choix hélas) et se laisse rejoindre par la superficialité actuelle. Plus aussi différente qu’avant, elle ne se sent plus exister. Evolution (ou régression) décadente à en faire une syncope’ sans plus tarder.
Trop influençable ? Peut être.

Action/Réaction. Il serait temps.

Pour être moderne, il faut être nouveau, non reproductible et capable de pérennité sans être jamais égalé. Difficile hein ? Surtout quand tu emprunte en permanence à ceux qui t’entourent.
Choisit.
J’ai pas envie, comme à l’accoutumé.
Légère impression de tourner en rond. J’en étais au métro, à la modernité… A oui, j’oubliais,

« Je je, suis libertine
Je suis une catin
Je je, suis si fragile
Qu'on me tienne la main... »

Je suis une pute de la modernité, sans fond, avec quelques formes. Juste le style et un cerveau vide Je racole un soutient inexistant. CRIME
Envie de retrouver mon esprit, envie de me cultiver. Et de leur chier à la gueule.
Quand l’envie doit se concrétiser…

"Ambitions nouvelles. . ."

Incipit de mon exposition.
Griffonnages, reflections belliqueuses, sentiments personnels.
Un langage qui m'est propre.

Je déclare le "e-receuil" ouvert !