Hier, 3:34 Péripétie 1
Nuits après nuits, jours après jours, les lettres et les mots se suivrons mais ne se ressemblerons pas.
Arrivée fracassante précédée d’une multitude de périples aux délicieux fumets.
Le premier, s’affirme par une houleuse vague à l’allure gerbatoire. Secousse du train à grande vitesse, le corps virevolte de droite à gauche, de gauche à droite, l’esprit ne suis pas, du moins plus, et se complait à rester dans sa linéarité caractéristique. Les tripes se mettent en mouvement et n’assument plus le valdinguage persistant.
Apparition du quai, portés par les notes affluentes d’un incontournable « Stairway to Heaven » de Let Zep’, les corps se ravivent, le sage biotique entame une danse Hard Rockienne et des idées de valses affriolantes s’emparent de mes contours.
Bravant le froid glacial, entraînés vers le quartier général de la semaine par une torpeur "abraquadabrantesque" (merci), il parcourent les quais, les rues et les boulevards. D’escaliers mécaniques en rames de métro, de rames de métro en coins de rue à la particularité Haussmanienne. Les photos se suivent, le mécanisme de l’appareil travaille et immortalise les lieux.
Guy Môquet. Immeuble écléctique belle époque. La lumière leur fait faux bond, la cours est sombre, le « surplus bagagier » rompt le silence nocturne.
Le second, s’explique par une forte propension à l’erreur. Les extrémités des mains du chevelu ont oublié, elles se sont perdues sur le mauvais interrupteur, la mauvaise sonnette. Le nourrisson du 4ème aura vu sa nuit perturbée, encore une fois me dira t-on.
Réceptionnés en trombe par leurs ôtes du 5eme, ils pénètrent dans l’humble demeure au rythme des fou rires nerveux et des pas maladroits.
Le portatif annonce une rupture d’unité, et l’argentique un défaut de batteries.
Les aléas du direct ne feront que pimenter ce séjour aux fracassantes perspectives.
Elvire fait sa ronde féline dans les pièces communes, le sapin clignote presque au rythme d’une New Wave répétitive.
Programme pas encore défini ; mais les idées sont là.
Le scénario inspirera probablement celui qu’elle doit écrire pour cette faculté bringuebalante.
Je l’espère.
Demain, le défilé dans les limbes Parisiennes commence.
Ce matin, 10h30 Péripétie 2
Demain est arrivé.
Surplombant les plus hauts immeubles du 17eme, le soleil brandit ses rayons timides. Une brume nuageuse laisse présager que la journée n’est pas tant entamée que ça. Elvire s’amuse des bibelots originaux à tête de Mr Jack ou de Chauve souris fantaisie qui se meuvent au bout des branches pourtant robustes du sapin.
L’appartement reprend vie, les personnages défilent.
Départs sur le qui vive : l’appartement se vide progressivement.
Le sage tend difficilement à perpétuer son état : il repose son esprit.
Bruit de papier, tintement de clef, le maître de maison prépare son envol vers Paris VII.
Pour ma part, l’inspiration à repris possession de ses appartements laissés vacants durant le voyage.
Le scénario s’écrit peu à peu.
Celui qui met en scène notre escapade Parisienne se dessine lui aussi.
L’incipit est terminé.
L’intrigue commence.
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1 commentaire:
Tu noteras à tes proches de ne pas omettre l'acquisition d'un Bescherelle
"abraquabantesque"
Le mot que je cherchais pour qualifier ton magma !
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