18 décembre 2007

Au risque de m'y perdre ; C'est une passion grandissante que j'ai pour ambition de dévoiler.

Drôle de journée.


Laissée sans voix. Perturbée.

La remise en question est telle que son interieur bouillone.

Elle se [re]trouve au pied du mur qu'elle avait pourtant [re]commencé à gravir avec efficacité, prise par prise, millimètre par millimètre...

Dorénavant, ce sont des kilomètres qu'elle doit franchir et réabiliter à son univers abstrait, car, en bas, à l'ombre de cet édifice sans pareil il fait froid, et la visibilité laisse à désirer : jamais elle ne se complaira dans ces bas fonds dénués de toute âme, de tout esprit, de toute beauté humaine.
Que les pauvres gens patauges dans leurs excréments, je ne resterai pas à leurs cotés.
Ce spectacle me dégoute bien trop.

Perdu : beaucoup d'illusions, trop.
D'échelon en échelon la chute se fait ressentir comme jamais.

Et pourtant, dans sa dégringolade grotesque elle a croisé ces deux êtres, ces deux corps, ces deux coeurs : ces esprits d'une incommensurable beauté.

Je vous parle d'une beauté pure, inviolable ; de cette beauté à la clarté angevine qu'aucun mot ne peux cristaliser tant elle complait tous les sens dans une extase démentielle. Ils me diraient à la découverte de ces mots et dans leur modestie habituelle que "c'est bien trop". Mais je trouve que ce n'est pas encore assez, et que ça ne pourra jamais l'être tant ils sont exceptionnels.

Rien, jamais, ne saura tacher le saint-suaire de leurs personnalités sulfureuses.

Elle banit fascination, fanatisme et toutes autres formes d'idéalisations déplacées.
Il ne s'agit pas d'une éloge, mais d'une mise à nu peut être dangereuse de ces sentiments à leur égard qui la dévore .

Attirée par leur épreuve de la vérité, la sincérité de leur ame, la finesse de leurs mots, la douceur de leur voix et par bien d'autres appats que l'on ne peut ignorer, elle se laisse volontier prendre au piège, s'il en est un.


"Futilités, bagatelles, tes paroles ne sont que des flots d'affection puérile qui ne saura durer qu'un temps" me dira t'on.

Je ne cesserai jamais d'exprimer à quel point je vous emmerde très cher "on".


C'est en ces personnages dépourvus de sotise, ces bons penseurs délicieux qu'elle à déposé un amour inexpliquablement limpide de sincerité.

Seuls quelques mois déssinent le scénario d'un début de "vie commune", et pourtant, déjà, et depuis le commençement de cette "histoire" c'est parmi eux qu'elle ressent le besoin de faire exploser son autre.

Rêve d'une idéntité commune, elle prend un plaisir incomparable à mirer leurs reflets, ensemble, dans le verre des fenêtres alentours, au risque de ne reçevoir que le renvoi glacial d'une unilatéralité impromptue.


L'unilatéralité, elle n'y crois pas.

Il ne s'agit pas ici de prétention mal placée, jamais elle n'aurai osé proner l'existence d'un lien avec quelque personne que ce soit.
Eux, c'est différent.
Ils lui permettent d'exister, ils lui permettent d'exister en leur sein.
Quelle plus belle preuve d'affection peut on offrir a quelqu'une...
Il n'y a pas d'illusion possible.



L'affection qu'ils se porte l'un et l'autre est sans entrave.
Je le sais, j'en suis certaine.

Les larmes qu'il a laissé ruisseler sur ses joues "tachées de rousseur" à la paleur magnifique, sont les plus belles larmes que l'on puisse offrir à quelqu'un que l'on affectionne du plus profond de ses entrailles. Eclatantes d'une innocente douleur, ses larmes ont su déchirer une pudeur illusoire et reveler l'homme, le vrai.

Et leur ravissante étreinte...

Paradoxale : C'est les yeux transpirants d'amour que j'ai fuis ce magnifique spectacle qui n'en était d'ailleurs pas un. Pourtant, des crampes affables torturaient mes viscères. Pourtant, une drôle de colère montait dans mes sangs. Pourtant c'est de tristesse que j'ai eu envie d'éclater en sanglots.

Il est un amour qui ne connait pas de rupture, un amour qui n'aveugle pas, un amour qui rend de mousseline le métal froid, qui transforme en or la toile grisonante d'un quotidien périmé.
C'est cet amour la que mon coeur gonflé par les larmes crache sur le sol de leur vie.


Mon malheur disparait à leur coté.

Je veux leur offrir mes rires, mes larmes, mes soupirs, mes hurlements de douleur, mes vérités.

Je veux lui, je veux les.

Deux. 1 + 1. Je les aime le 1 et l'autre 1. D'un amour différent mais indifférenciable.
Le triptyque, tu l'a évoqué. Le triptyque, je souhaite qu'il existe.
Je brave la censure et le danger en appliquant cette comparaison;
mais en ces esprits flottent des amants imperturbables.
Qu'il se mélangent dans un acte d'amour passioné.
Je m'en consume. Je le désire.

Au diable les fautes qui martellent ce texte. C'est avec les trippes et non pas avec l'esprit que j'ai composé. Il restera comme tel; déguisé de barbarismes multiples.



Le magma est sorti.
A tous mes risques, à tous mes périls.

Aucune crainte.
J'ai osé



C'est étrange,
c'est fou comme je vous aime.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

"C'est bien trop".
J'en ai le cœur qui valdingue. Mon ventre n'est plus qu'inextricables nœuds d'amour.
1 pour lui.
1 pour toi.
1 pour moi.
3 pour nous.

C'est toujours la suite du triptyque qui le rend si... triste ? beau ? Uni.