12 décembre 2007

"Journal à l'intriguante dimension parisienne". Suite et probable Fin

Hier, 23h30

Le scénario scolaire est achevé.

Guy Môquet. Métro n°13. Direction Châtillon. Arrêt Porte de Clichy. Chasse au trésors amusante ; le portatif sonne au rythme des « où es tu ? .
Retrouvailles chaleureuses et embrassades "dindonesques".
Elle a parcouru les rues parisiennes aux cotés de son inimitable coco.
Petite escale dans un Café de la Place Clichy. Les mois ont passé et les histoires se succèdent. Les commères ne manquent pas à leurs devoirs. Les projets s’affinent : elles seront à Lyon en février aux côtés de la 3eme.
C’est après un arrêt aux Waters du café pour la modique somme de cinquante centimes d’Euros que les deux damoiselles se sont lancées dans une session découverte.

Bibliothèque Nationale de France. François Mitterrand à su laisser sa trace. Quatre tours imposantes. Coco joue le guide d’un jour en sucrant sa place à une professionnelle du tourisme. « Cette construction est une connerie », la seine pour l’humidité et le soleil comme cerise sur le gâteau. La brochure annonçait " architecture entre ciel et terre » quant à coco, c’est « architecture entre eau et feu ". Je l’aime.

Escapade vers Paris Bercy, elles croisent un seul et unique tas de neige douteux.
Le ministère des finances leur souris : elle, elle le photographie.
L’argentique a recouvré son autonomie. Les photos se sont succédées.
Retour au 35.

Fignolage du scénario.
Les brillants élèves rentrent de leurs respectives écoles supérieures.
Une appellation ; « tyran domestique »… féministe.
Une bouteille de blanc ; « Foncaucasse ».

La suite viendra, ou peut être pas si mes occupations m’empêchent de narrer ces expériences sulfureuses.

Le temps passe vite ici.

J’embrasse les absents.


Périple 3

La nuit porte conseil. « De Profundis » s’en est chargé. C’est sous les toits Parisiens, plongée dans la lecture « d’une des plus belles lettre d’amour qu’il soit », qu’elle s’est laissé achever par la nuit tombée.

Le jour lui a succédé.
Je n’ai pas envie de me perdre dans les détails d’une journée nouvelle.
Seule l’unique beauté des quartiers traversés me vient à l’esprit.
Marais, Quartier Latin ; les vestiges d’une époque disparue.
Baraques des quais de Seine, journaux anciens, livres entassés, caricatures du petit Parisien stéréotypé. Architecture révolue, lampadaires tout de fer forgés ; les lignes horizontales s’accouplent aux traits verticaux des immeubles anciens.
Le fleuve pénètre la ville dans toute son intime splendeur.
La jouissance de la redécouverte associée à l’ambiante fraicheur rosie leur joues.
Avides de sensations nouvelles, ils se laissent guider par le spectacle qui s’offre à leurs yeux.

Un jour, je saurai la raconter, cette émotion, cette nostalgie étrange qui à su s’emparer de moi à cet instant précis.
Compensation d’un incompréhensible manque par l’acquisition d’une pléiade.


La fatigue est là et c’est sans opposer aucune résistance que je la laisse me submerger.

Ce sera tout pour aujourd'hui, et je pense, pour les jours à venir.

Aucun commentaire: