29 avril 2008

En pleine production universitaire...

LES MOTS

Ils dessinent ton existence de pornographe

Nierais-tu tes perceptions scandaleuses ?

Imbibé d’images mentales désobligeantes tu noies tes fantasmes dans leur prolifération.

Mais ne t’inquiète pas, laisse toi aller, personne d’autre que toi ne les voit de cette manière :

Entends les hurlements indicibles de la femme violée, la vulve et l’anus ensanglantés, souillée du sperme de son bourreau

Vois la blanche salope chevauchant le vié de l’étalon dominé beuglant ces belles paroles : « t’aime ça ma pute hein »

Transpire les déchirures de la chair d’un enfant trainé par un camion bariolé sur plusieurs kilomètres, la face contre le sol, les gravâts pénétrant ses globes oculaires percés et ses chairs tendrement découpées

Observe le pédophile masturbant son phallus rougissant sur la joue de sa petite proie dénudée

Gardien de ta subjectivité : Tu les a construites.
Elles existent grâce à toi

Créateur d’images pornographiques : te voilà le pornographe

19 avril 2008

'Je ne crois en rien mais mise sur tout' ou 'Crois en tout et ne mise sur rien'...

Me voilà catapultée dans ma campagne profonde, seul lieu d'ailleurs où l'internet me tend les bras... Quelque peu paradoxal.

Une balance à plateau y est arrivée à bon port hier.
Elle pèse le pour et le contre du projet artistique universitaire.
Rouillée, grincante et déréglée elle me fait un petit peu penser à moi aujourd'hui.
Les bras ouverts au présent, l'un penchant plus vers le pessimisme que l'autre, et pourtant un dereglement qui force l'optimisme rouillé à remonter un peu.

Le mécanisme n'est pas complexe et pourtant, il suffit d'un leger défaut metallique et l'équilibre devient instable.
En voici une belle métaphore de 'l'être là'
De la même manière, il en faut actuellement peu au mécanisme de la demoiselle pour perdre l'equilibre et ça fait la profondément chier.

On prone le joue-ci, joue-ca, et au final la balle échappe et les rebonds peuvent se faire assez violents. Le vent en proue plus qu'en poupe, on est dans le saut d'obstacle avec des talons aiguilles. Dyslexie existentielle ?

"Va t'acheter une personnalité"
J'y cours.
Je crois que vais prendre l'offre promotionelle
"Pour deux euros de plus ; 'Ambitions réalisables' offertes ! "

14 avril 2008

'Frêlitude'. Tin et Toon sont assez loins.

Si elle plonge en pleine utopie, on est dans la merde.
Surtout elle.

13 avril 2008

Où en étais-je ? Bonne réponse

Ma plume s'est égarée ces dernier temps. Un peu trop.
L'encre à bavé puis séché doucement sur la pointe lethargique de l'outil.
Distraite, elle avait posé l'ancre au sein même de l'ici et maintenant ; la mauvaise ancre.
Elle en bave en coeur, ne se depêtre plus de ce dit réalisme.

Me voila dans le réarmement.
Bander l'arc, dérider l'arbalette, planter la dague en plein dans les chairs des mots.

Embraquée à même 'Le Cargo'.
Elle se risque à une envolé dangeureuse.
Pilleuse de patrimoine, je m'enhivre à en crever de plaisir, de la monté en puissance de la session acoustique.
Et ces inexpliquables vibrations auditives.
Repercutées dans l'entiereté d'un systeme biologique proprement déssiné en réseaux, elles assimilent, à chacun des pores d'une peau vierge de connaissances suffisantes, un sacré bordel d'une infinité d'orgasmes cutanés.

Inexpliquable... je l'ai déjà dit.

‘ Le Cargo’ à ouvert la danse, c’est maintenant un Roméo et Juliette qui tient la (dé)cad(a)n(s)e.

" Faire le ménage avec le 'Balais' de Prokofiev
Faire l'amour avec Prokofiev et son 'Balais'
Balayer l'amour et le ménage 'Prokofiev' "

Bla, bla, et bla
Tant de railleries qui fatiguent et constipent la simplicité :
Naturel, reviens au galop s'il te plait, et dégage donc pendant que tu y es, à grands coups de sabots, Dame Maladresse.

Ce foutoir méta textuel ‘Prokofievien’ en dit long sur la tournure compliqué que peuvent prendre les choses.
La musique ne coule pas de la même manière selon les situations, et
je préfère les orgasmes cutanés du premier et les plaisirs simples des simples plaisirs.

Ici, dans mon ‘QJ’ stérile de quotidien, j’ai ramené quelques odeurs des jours passés. Ces odeurs qui, si elles ne s’attachaient pas à une situation, à une personne, ou à une idée particulière n’aurait jamais retenu notre attention.
La persistance d’une odeur de lessive sur une écharpe pourtant sale, des mélanges de parfums, des effluves de fraises, des restes de sensations et émotions matérialisées…
Les plaisirs simples des simples plaisirs

J’ai envie de les encercler de mes bras, d’y plonger mes narines à m’en étouffer, de passer de l’ignorance à l’overdose, de risquer d’en vomir de dégout et d’abus.
Je serai capable de m’en contenter, même si tentée par un « con », c’est, pour certaine, à l’origine de leur engendrement que je préfère me tourner... =)
Les odeurs. Ce qui reste. Génératrices d’un tout et née d’un rien.
Les mots, les phrases, les absurdités passent. Les odeurs restent.

‘ Brule ce que tu adore et adore ce que tu as brulé ‘
Je n’ai pas envie de foutre le feu à quoi ou qui que ce soit.
Pas de Pop Art, juste du Pop ; Du rose bonbon et du vert bouteille.

J’y suis. J’y suis bien.
« Les p’tits plaisirs de la vie sur terre, les p’tits plaisirs de la vie mon chère »