Ma plume s'est égarée ces dernier temps. Un peu trop.
L'encre à bavé puis séché doucement sur la pointe lethargique de l'outil.
Distraite, elle avait posé l'ancre au sein même de l'ici et maintenant ; la mauvaise ancre.
Elle en bave en coeur, ne se depêtre plus de ce dit réalisme.
Me voila dans le réarmement.
Bander l'arc, dérider l'arbalette, planter la dague en plein dans les chairs des mots.
Embraquée à même 'Le Cargo'.
Elle se risque à une envolé dangeureuse.
Pilleuse de patrimoine, je m'enhivre à en crever de plaisir, de la monté en puissance de la session acoustique.
Et ces inexpliquables vibrations auditives.
Repercutées dans l'entiereté d'un systeme biologique proprement déssiné en réseaux, elles assimilent, à chacun des pores d'une peau vierge de connaissances suffisantes, un sacré bordel d'une infinité d'orgasmes cutanés.
Inexpliquable... je l'ai déjà dit.
‘ Le Cargo’ à ouvert la danse, c’est maintenant un Roméo et Juliette qui tient la (dé)cad(a)n(s)e.
" Faire le ménage avec le 'Balais' de Prokofiev
Faire l'amour avec Prokofiev et son 'Balais'
Balayer l'amour et le ménage 'Prokofiev' "
Bla, bla, et bla
Tant de railleries qui fatiguent et constipent la simplicité :
Naturel, reviens au galop s'il te plait, et dégage donc pendant que tu y es, à grands coups de sabots, Dame Maladresse.
Ce foutoir méta textuel ‘Prokofievien’ en dit long sur la tournure compliqué que peuvent prendre les choses.
La musique ne coule pas de la même manière selon les situations, et
je préfère les orgasmes cutanés du premier et les plaisirs simples des simples plaisirs.
Ici, dans mon ‘QJ’ stérile de quotidien, j’ai ramené quelques odeurs des jours passés. Ces odeurs qui, si elles ne s’attachaient pas à une situation, à une personne, ou à une idée particulière n’aurait jamais retenu notre attention.
La persistance d’une odeur de lessive sur une écharpe pourtant sale, des mélanges de parfums, des effluves de fraises, des restes de sensations et émotions matérialisées…
Les plaisirs simples des simples plaisirs
J’ai envie de les encercler de mes bras, d’y plonger mes narines à m’en étouffer, de passer de l’ignorance à l’overdose, de risquer d’en vomir de dégout et d’abus.
Je serai capable de m’en contenter, même si tentée par un « con », c’est, pour certaine, à l’origine de leur engendrement que je préfère me tourner... =)
Les odeurs. Ce qui reste. Génératrices d’un tout et née d’un rien.
Les mots, les phrases, les absurdités passent. Les odeurs restent.
‘ Brule ce que tu adore et adore ce que tu as brulé ‘
Je n’ai pas envie de foutre le feu à quoi ou qui que ce soit.
Pas de Pop Art, juste du Pop ; Du rose bonbon et du vert bouteille.
J’y suis. J’y suis bien.
« Les p’tits plaisirs de la vie sur terre, les p’tits plaisirs de la vie mon chère »
13 avril 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire