Dynamique de groupe : une expérience doublement destabilisante.
Il, ou elle, parle.
Debout, seul face à une assemblé de personnalités juchés sur des chaises formant un cercle parfaitement fermé. Leurs yeux ; rivés sur les contours de sa personne, sur des ébauches de notes, ou sur le sol crasseux.
Le corps se donne en spectacle. Les lèvres se meuvent, les mains ne trouvent plus refuge. Violente lumière jaunâtre des néons, les gouttes glissent sur un front aux veines anormalement apparentes. Il, ou elle, est déstabilisé.
Ils ne sont pas les seuls.
C'est sur son fauteuil métallique, le regard perdu dans l'architecture et les tympans dévorant le flot de paroles qu'elle vit l'expérience. Horrible personnage à l'analyse débordante, elle les juges. Des à priori sur une poignée de minutes de prestation. C'est, dit-on, (mais qui est on?) honteusement humain.
Elle se juge aussi.
Là voila perturbé à son tour.
Ambiance pesante, envie de décoller son fessier du séant, besoin de hurler "moi aussi je [pense, fais, dit, crois] ça!". Elle se tait. Frustration absolue. Besoin insupportable de reconnaissance.
Le caprice perdure.
Tripoter la boucle de sa veste en cuir et passer nerveusement une main dans sa masse capillaire semblent être les seuls échappatoires possibles dans l'instant.
Elle à envie de parler mais un bon éléphantisme des couilles lui manque.
Elle n'a pas peur de se donner en spectacle : elle le fait si souvent. C'est bien plus dérangeant encore. La contradiction l'effraie. Que dire quand on n'est pas sois même persuadé de ce que l'on avance. Sensation d'infériorité face à eux. Elle les places sur un pied d'estale, s'agenouille, pleurant son involontaire manque de sincérité.
Montés d'adrénalide, elle a besoin de passer à son tour et se persuade du contraire malgré l'affiche que lui valent ses mouvements nerveux.
Putain de bon stress.
Putain de frustration de ne pas l'avoir poussé jusqu'à l'acme
La crise existentielle serait encore là ?!
Tellement comédienne qu'elle ne contrôle plus ni ses personnages, ni la mise en scène de l'acte II de sa vie. Qui est elle parmi tout ces rôles...
S'analyser , encore, c'est probablement ce qu'il lui faut.
Cesser une dite "dévalorisation".
Ca ça viendra peut être après.
" Qui vivra verra ".
Je verrai.
PS : [dans le moins "poussé"] Ce soir j'ai contribué au bouchage des chiottes de Florian. Il est content d'avoir nettoyer les carreaux transpirants d'eaux à coup de serviettes de bain et de serpillères "haute technologie".
Maman m'a dit 2 feuilles. C'était 2 feuilles.
Point
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