Les feuilles séchés se pavanent et s'effritent sur l'asphalte, les arbres ont revêtus leur manteau d'automne à coup d'oranges délavés, marrons Gaya et rouges sang séché. Le soleil laisse éclater ses rayons translucides sur sa peaux tiédie. L'air pue les déjections de gaz carbonique; il fait trembler ses boucles frivoles et claquer comme un étendard glorieux son écharpe envieuse de rejoindre le large.
Les gens passent, les secondes trépassent...
Sourire niais.
Elle apprécie tout à juste titre.
"Vivre est ce qu'il y a de plus rare au monde, la plupart des gens existent, c'est tout"
Ca c'est fini !
Je sors de notre putain de caniveau et je les regarde pour de bon ces étoiles, les pieds à la surface du sol, juchés sur les amas de terre concassés.
Cessez de creuser mon trou :
Les racines, c'est pas pour tout de suite.
[Merci d'avoir été là. Merci de tout mon systeme cardiaque, mon tissu neuronal, ma toile pulmonaire et mon réseau intestinal.
Merci de toutes mes trippes]
1 commentaire:
Bonjour Filleule. C'est avec fierté que je découvre ton blog. Certes, ton sms m'a guidé jusqu'à lui, mais l'esprit des mots aurait fini par m'y conduire. Car si c'est le souffle du St Esprit qui est descendu sur toi le jour de ton baptême, il y a dû y avoir associée une respiration peut être moins catholique, celle de ton modeste parrain, qui explique peut-être aujourd'hui l'inspiration qui anime tes lignes. En te lisant je retrouve un goût des mots, un sens du récit et une émotion qui me parlent. Je vais donc de ce pas mettre ton adresse web avec les liens que je recommande sur ma page pro. Histoire de montrer que je suis fier de toi. Bises Daniel
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