On dit que c'est quand on va au plus mal que l'on écrit les plus belles choses.
On est un con. Comme toujours.
J'ai mal. Mal comme jamais. Les entrailles divisées, le coeur rompu, l'esprit vidé de tout positivisme.
Et pourtant, je n'ecrit pas de belles choses.
Si les larmes pouvaient parler, elles chuteraient astucieusement sur chaque touche de ce clavier aussi sombre que les images qui traverssent un esprit mort.
Je dois choisir, choisir encore une fois.
Marre des choix, mais il parrait que ça ne fait que commencer.
Dire adieu ou prendre sur elle.
Adieu. Tellement plus simple. Tellement plus douloureux.
Grandir. Il faut grandir.
Evoluer avec ou sans.
Mais j'ai besoin. J'en ai besoin.
Les caprices. Toujours les mêmes
Un caprice qui pronne la sincérité. Ca existe.
Je me viderai de toute substance liquide, m'assècherai jusqu'a ce que la dernière larme giflle fébrilement le sol. Je crirai ma haine à m'en déchirer les comissures des lèvres, à en faire saigner mes cordes vocales. Je frapperai tout ce qui portera ses lettres, son nom, ses idées jusqu'a en meutrir mes chairs les plus profondes. Je laisserai mon corps exposer son interieur et mon interieur étouffer ce qu'il en reste.
J'ai joué. Et perdu.
Je me vide. J'ai vécu.
Mon esprit est mort, mon ame déchu, mon corps décomposé. Dans mes veines coule le poisson de ces quelques phrases cinglantes.
Je meurt.
Adieu. Je n'en veux plus
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