Grand Dieu, ce que c'est bon de se sentir vivre.
Oh oui !
Vous avez bien compris mes chers amis, pas exister ; v i v r e.
Je m'en souviens.
La sortie des bras de Morphée, je vous l'accorde, laisse toujours à desirer.
Car, c'est dans une vague de douleur déchirante que la réalité m'arrache, chaque aube naissante, aux indescriptibles illusions nocturnes.
Il est si appréciable de s'y perdre.
Petit poucet, hélas, nous ne le restons pas bien longtemps. Les miettes de pains ne sont ici que de vulgaires restes d'un cheese burger transpirant de graisses ce qui, très peux attractif, n'est en aucun cas devoré par les bestiaux avoisinant avides de gastronomie.
Les magnétismes agressent la bousole, et la flèche métallique recouvre rapidement le nord.
La sortie, généralement bien indiquée n'epargne pas le héros déchu de l'histoire.
Douloureux reveils ; elle a décidé de ne plus s'y enfermer.
Forcant les portes austères, elle arrache les chaines normatives verrouillant des chemins pourtant attrayants, dechire les cordes liant pieds et poings sequestrés, ouvre son poitrail aux bourrasques exterieures décadenacant ainsi conduit nasal, trachée et bronchioles poussiéreuses.
Je reste impassible face aux murs et à leurs prémices de construction.
Je sais parfaitement que je suis la seule et unique responsable de la mise en place des briques. Sont elles solides, sont elles fugaces.
Inutile de se voiler la face, ils sont inévitables les murs et se construisent un peux plus à chaque pas élancé.
Je suis tout aussi consciente de l'epreuve du temps que les edifices subissent, de leur destruction resultantes de violentes agressions et de la disparition de certains d'entre eux sous les saillies des nouveaux materiaux.
L'essentiel etant de garder le visage au dessus de la dernière rangé de pavés enduis, c'est le regard surplombant les multiples chantiers alentours que la volonté restera intarissable.
Si ce soir je m'empare du pavé informatique, c'est dans le but d'exulter.
Besoin insupportable de raconter la journée convenablement remplie,
Pourtant, je ne le ferait pas.
Je m'en arreterai alors aux préparatifs de l'exposition ; à la sensation d'accomplissement qui, lorque après un bain bien mérité dans le revelateur sont nées des photographies offrant leur interiorité, à la nécrose cerebrale qui a pris possession des viscères cranniennes, au questionnement permanent.
On m'a dit "Fais ce dont tu as envie, envoie ballader ce qui te prend la tête"
Ma tête, et surtout mon nez, sont pris, terriblement pris et pourtant je ne parviens pas à les envoyer ballader.
Et si ce dont elle a envie lui demandais une prise de risque trop grande? Et si dans son élan d'egoisme profond elle préférait preserver son avenir au dépend du bonheur certain d'autrui? Et si ses choix ne dépendaient pas totalement d'elle et que meme consciente des risques elle continuait à laisser carte blanche aux autres? Et si au final dans l'histoire c'etait elle la conne?
Et si, et si.
Si n'existe pas, du moins plus.
J'ai envie de prendre des risques, de preserver mon avenir mais pas au dépend du bonheur des autres, de laisser carte blanche aux autres malgré ma consience des risques, d'etre la conne.
Les desirs sont des ordres.
Jesus à dit "Aime ton prochain comme je t'ai aimé"
Moi je relance "Prend moi pour une conne comme je t'ai pris pour un con"
C'est le temps de moissons, de la recolte du fruit semé.
"Tu es trop sensible, c'est mal"
Vous ne l'êtes pas assez, c'est vomitif.
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1 commentaire:
Ton titre est d'actualité tu veux faire reference aux crachas de mucus tuberculeux? Et bien oui jaime la vie et non la nebuleuse n'emportera point d'etudiants ds ces filets gluants!lol
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