Forte propension à la disparition.
C'est terrifiant. Et je suis terrifiée.
Elle n'arrive plus à gerer ses déplacements internes.
Devenue lunatique, elle se perd dans les spasmes qui violentent ses entrailles.
Comment en être arrivée là.
Tombée. Jusqu'au plus profond d'un gouffre, la tête levé vers la sortie, le visage fouétté par la terre encore fraiche chutant de l'ouverture béante.
Lèvres entrouvertes, écumeuses, bavant la noirceur d'un interieur vidé.
Les issus ; Elles existent, c'est certain. Mais aucun moyen d'y acceder reelement.
Elle est seule. Seule face à elle même. Seule face aux dégâts.
Je m'accroche à son bras.
Un jour, ce même bras glissera, comme tous les autres ont glissés.
Un jour, elle sera de nouveau seule face à elle même. Seule face aux dégâts.
Amis, familles, débris. C'est tout ce qu'il en reste?
Elle sème à chaque carrefour des coeurs, des corps, des âmes.
La danse des priorités est arrivée trop tard.
Les choix sont faits.
L'issue.
Je suis perdue.
5 janvier 2008
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