7 janvier 2008

Etalage viscéral d'une ouverture occulaire violente

On y arrive.
A l'instant clé.
L'instant où la vérité étouffe les derniers restes d'illusions encore présentes.
On se demande comment elles ont subsistées d'ailleurs...
Mais ce n'est qu'un détail.

Elle a tout fait, tout dit, tout pensé.
"Tout" en est devenu trop reducteur. Il n'est même plus ici un "bien grand mot"

Echec et Mat

Dorénavant, c'est démunit de toutes forces que le corps avance.
Las, vidé, il se traine,
De coin de rue en coin de coeur,
De souvenir en désaveux,
De véritées en mensonges...

Passé dépourvu d'avenir, le présent en est mort.
Ce fut assez rapide.
Malgré l'instantanéité du décès, je ne peut pas dire qu'il n'a pas trop souffert.
Car c'est faux.

La vie continue.
Un de moins. Dix de plus?
Une autre direction. Cela me suffit amplement.

Nouvelle année, nouveau départ.
Les remords sont des criminels, même s'ils n'ont jamais étés aussi véritables.
La nostalgie est une pute.

Je maudits les homicides et les péripatétitiennes de mon microcosme.

Tant pis.
Une bonne leçon.
J'ai appris.

Vous ne m'y reprendrez plus.

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