12 janvier 2008

Elle vend la peau de l'ours : le sentiment hivernal à été tué

Pas le temps de penser. A bien, à mal ; à rien.
Elle vend la peau de l'ours : le sentiment hivernal à été tué.
La pluie laisse couler ses douleurs sur les carreaux embués des foyers.
Elle pleure pour moi.
Elle a, le temps d'un triptyque de nuits indécises, vidé l'informel des mauvais sort et mes chairs des brumes étouffantes.

Partie à la conquête de l'autre ; la bonne brume.
Une ciguarette, quelques mégots, un verre de blanc et des visages qui défillent.
Juste les bonnes personnes, juste les bons lieux.
Un chemin parsemé d'embuches aux doux parfums de lait fraise.
L'arrière goût ne laisse plus à désirer, c'est plaisant.
Je me love au sein de l'avancement sacré des nouveaux jours levés et défunts dans un sentiment d'accomplissement moltonné.
La mousseline caresse mes pores.

Ce qu'il faut :
Se donner les moyens.

Pleine de prétention, je me les offre.

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