13 novembre 2008

Début & Fin de la suite

Le corps en instance de jugement, l’esprit noyé dans les méandres du rien ; c’est dans l’abus et l’excès que les capacités rédactionnelles se fanent, chaque nouvelle gorgée plongeant aube et ambitions au sein même d’un affable coma inhibiteur.

L’éthyle fatigue l’enveloppe déshéritée au plus grand plaisir des fuites de pensées du moteur qui, victime d’une ivresse propagandiste, n’en est plus l’officiel générateur ; Plaisir de l’incapacité à la réflexion.
Engourdi, l’esprit espère ne plus avoir à suivre et flirt avec la facticité.

Du rien aux éclats de rire, du tout aux averses de larmes.
Bipolarité incontestable, douleurs tortueuses d’échappées au furtif et amer goût de retour à la réalité.

Violence des lendemains, flous accablants, deuil permanent d’une veille dûment consommée

Soif d’expériences nouvelles, tachée de rouges vins et limpides alcools je me désaltère au comptoir de la cyrose.

Boire à la source de la facilité, l’eau de vie d’une mort fugace et légère.

Faire de ces instants de perdition une réalité permanente

Le retour aux plaisirs simples ;

Parfaitement ré imposable

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