13 novembre 2008

Un pas en avant vers le lointain ; la nécéssité d'exclusivité m'en fait faire deux en arriere

Angoisses nocturnes, mise entre parenthèse d’une utopie vitale le temps d’un songe.
Si seulement l’état des lieu d’un « déjà vécu » pouvais se résumer aussi bien qu’un bilan sanguin. De catégories en catégories, de pourcentages en pourcentages…

Il semblerait que la maniaquerie dont mon corps s’est depuis peu amouraché ne sache cesser ses avancées funestes. Classer les visages croisés durant ces deux années, mentalement comme picturalement.

Pourquoi maintenant d’ailleurs, pourquoi à deux alors que les dés de la troisième n’ont toujours pas étés lancés ?

C’est pleine de névroses, de classements par pairs et de calculs en outre que j’appréhende le début de la fin.
Début de la dernière année, celle de la Licenciée en Arts Communication Langages et Fin des études supérieures au sein même de l’établissement Carlonnien.
Même parfois tant critiqué, tel le premier amour, on n’oubli en rien « l’univers cité ».

Auteur des dépucelages littéraires et artistiques révélateurs, metteur en scène d’une liberté à l’adulte offerte ; auto critique, découvertes personnelles.
Scénariste de bien des narrations internes ; amitiés sincères, dégoûts profonds et bien plus encore ; la rencontre de Dame altérité, du terme comme de sa définition, et ce de la manière la plus joliment illustrée.

Enchevêtrement de doutes, nostalgies rébarbatives, excuses en tout genre.
La terreur semble être pourtant autre.
L’origine du malaise pisse un affable égocentrisme existentiel ; l’exclusivité.

« Si elle s’en va, qui se souviendra ? »

Balayée tel un cafard curieux se risquant à l’aventure. Peut être ( pour ne pas avoir à dire sûrement )

Et toi mon exutoire, pourquoi nécessite dont-je tant ta conservation après ta rédaction si pour évacuer mes émois uniquement je t’utilise. . .
Probablement afin de préserver le souvenir d’une existence, pour eux comme pour l’alter ego Fritz-Chevalier amnésique.

La disparition physique : terrifiante.
Les maux de l’esprits sembles être les seules flèches directives tournées vers un avenir professionnel épanouissant : apaisement ou guérison par l’écriture de la trace à laisser.
Pouvoir faire perdurer ces histoires que l’on oublies bien trop vite, les miennes comme les leurs, sur des pages qui contrairement à nos esprits et à nos corps sauront résister au temps.

Terreur morbide noyés dans un bourbier d’existentialisme.

Peur d’oublier, peur de l’être.
Tant est il que les corps serrés ne l’ont peut être pas été si innocemment.
Rester gravée à jamais dans les orgasmes passés de ces jeunes éphèbes.
L’amante sais se faire présente à long terme dans l’esprit de l’homme amoureux satisfait.

L’inconscient de la jeune fille a dés lors omis que l’unilatéralité n’existe pas dans ce genre de situation ; de ces deux dernières années resterons aussi les visages crispés par la jouissance du défilé de ses amants.

Elle a oublier que l’amitié est faite d’une longévité bien plus exacerbée que la rencontre de la profondeur d’un vagin et de l’excroissance érectile d’un phallus.

Baiser pour exister et perdurer dans les esprits.

En voilà une belle utopie.
A chier.

A revoir le jour du départ…

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